Loundja

Loundja est un vieux conte berbère que tous les enfants algériens connaissent pour l'avoir entendu, sous différentes formes, de leur mère ou de leur grand-mère.

Il existe plusieurs variantes de ce conte : La vache des orphelins, la fille aux cheveux d'or, la fille du charbonnier etc... Mais celui-ci puise dans le terroir des Seg-nyas, Chaouia ancien, le plus proche de la société berbère où les personnages et les lieux ont gardé leurs noms d'origine sans être romanisés ou arabisés comme c'est le cas de nombreux contes.

« Ce conte rempli d'affection et d'amour où la mère joue un rôle extraordinaire ... J'ai toujours aimé que ma mère me le raconte. C'est celui sur lequel j'ai le plus donné d'images, j'ai essayé de le faire vivre un peu comme ma mère me l'avait raconté » Hamma Meliani

« Depuis un certain temps déjà, Hamma Meliani portait le désir d'écrire les contes que sa mère lui avait narrés. Parmi ceux-ci, figurait Loundja dont il avait déjà élaboré le récit. C'est alors, en 1983, que le président de la Maison des Amandiers à Paris dans le XX arrondissement, l'invite à présenter dans le cadre de son animation d'atelier théâtral un spectacle de marionnettes. Hamma Melani avec le concours de Jean-Marc Delbreil compose l'adaptation dramatique. Le projet accepté sera monté en coproduction avec la ville de Paris. » Extrait de la thèse de Claudine Huet : De la création théâtrale à l'identité culturelle. Université Paris XII. 1991