Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 121 pages
Poids : 176 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782912400314
Lumière d'épouvante
Quatrième de couverture
Notre époque est fertile en horreurs de toutes sortes. La torture est toujours aussi omniprésente, et pas seulement «là-bas» ou «hier». Pourtant, loin de toutes les descriptions plus ou moins complaisantes dont se repaissent certains médias, très peu d'écrivains se sont penchés sur l'objet même de ces tortures : l'Homme. Avec sa sensibilité féminine et son talent d'écrivain, Marianne Andrau s'est donc attaquée à l'inimaginable : comment (sur)vit-on en souffrant, comment et jusqu'où peut résister l'âme humaine.
Les quatre nouvelles ici réunies ont toutes pour origine un fait véridique.
Maternité, qui, à l'époque, avait bouleversé Emmanuel Mounier, a été publiée à l'époque dans sa revue Esprit.
Née dans le Gers en 1905 et décédée en 1998 à Saint-Cloud, Marianne Andrau a connu une belle carrière de journaliste et d'écrivain. Elle a aussi écrit pour la télévision. Jacques Chambon, le directeur littéraire des éditions Denoël qui ont publié la plupart de ses romans, a dit d'elle : «Les écrivains, surtout ceux de la stature de Marianne, ne meurent jamais vraiment. Contrairement à nous autres, communs des mortels, qui ne laissons pas grand-chose derrière nous, Marianne laisse une œuvre, belle, riche, profonde, qui retrouvera un jour, j'en suis sûr, de nombreux lecteurs. Ainsi continuera-t-elle à vivre.»
Quelques extraits de la presse d'époque
«La plus grande visionnaire de la littérature actuelle communique à son lecteur un vrai frisson d'angoisse.»
Le Pèlerin, 12 janvier 1956.
«(...) Son livre n'est pas atroce, et nous le lisons avec cette émotion que nous procurent les poèmes de Lautréamont ou les contes de Poe.»
Le Journal du Dimanche, 12 février 1956.
«Des pages d'une grande beauté que l'on n'est pas près d'oublier...»
Arts, 29 février-6 mars 1956.
«Ces récits, qui pourraient être empruntés au tout-venant des faits divers quotidiens, ne relèvent pas d'une imagination délirante à la Edgar Poe, mais du procès très circonstancié de notre époque dans ce qu'elle a de sanglant et de scientifiquement pervers sous ses dehors de civilisation policée.»
J. Fangeat, Le Dauphiné libéré, 8 mars 1956.
«(...) au cœur même de la détresse désespérée des victimes.»
Le Phare Dimanche (Bruxelles), 11 mars 1956.
«Les nouvelles de Marianne Andrau m'ont rappelé les images du film d'Alain Resnais, Nuit et Brouillard.»
Les Lettres françaises, du 22 au 28 mars 1956.
«L'art de Marianne Andrau est d'avoir en quelque sorte apprivoisé l'épouvante.»
France-Observateur, 19 avril 1956.