Rayon Histoire locale et régionale
Ma captivité : témoignages des prisonniers de guerre de la Creuse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 296 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-35918-029-9
EAN : 9782359180299

Ma captivité

témoignages des prisonniers de guerre de la Creuse

Chez Ecritures

Paru le
Broché 296 pages
sous la direction d'Henri Guyoton, Simone Legoubé
Tout public

Quatrième de couverture

Nous rendons hommage aux Anciens Combattants Prisonniers de Guerre de 1939-1945 dans le cadre du 70e anniversaire de leur libération, ainsi que de la création de la Fédération Nationale des Anciens Combattants Prisonniers de Guerre et de l'Association Départementale de la Creuse.

... Nous allons relater des vécus de captivité de Combattants Creusois ou assimilés. Il y a des Prisonniers de Guerre, un Déporté et un STO.

Messieurs Robert Leclercq, Guy Beck, André Bellut, René Dubreuil, Yves Dupuy, Roger Fournely, Henri Francillon, Léon Gardavaud, Robert Morlon, Félix Mory, Jean Védrine (tous PG) sont décédés.

Messieurs Albert Marchand (Déporté) et Gaston Petit (STO) sont toujours présents dans les associations.

Extraits : « J'ai été fait prisonnier par les Allemands le 1er juin 1940 à Haubourdin près de Lille. Après des combats acharnés, j'avais peine à croire que la première armée du monde (l'armée française) avait été anéantie en quelques semaines. Je croyais encore au miracle de la Marne, comme en 1914... Avec mes camarades, étroitement gardés par les Allemands, nous avons traversé à pied en 4 ou 5 jours la Belgique, pour arriver au bord de la Hollande à Maastricht. Nous avons été regroupés à Aix-la-Chapelle à 60 par wagons à bestiaux, par une chaleur étouffante, afin de rejoindre le camp d'Ehmer, dans le nord de l'Allemagne.
Dans la joie, j'ai regagné ma Creuse natale, le 17 mai 1945, après l'avoir quittée le 4 novembre 1938. La boucle était bouclée. J'étais parti à 20 ans et revenu à 27, les tempes grises et ma jeunesse perdue, mais avec un bonheur immense : avoir su résister face à l'ennemi et être libre à nouveau ».
(Léon Gardavaud)

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