Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 312 pages
Poids : 488 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-262-03072-8
EAN : 9782262030728
Madame du Barry
un nom de scandale
Quatrième de couverture
Madame du Barry
La vie de la comtesse du Barry, dernière maîtresse officielle de Louis XV, représente l'une des plus grandes tragédies de l'Ancien Régime. C'est l'histoire de l'ascension fulgurante d'une « enfant de l'amour » qui deviendra, comme la Pompadour, l'égale d'une reine et qui, en 1793, finira sa vie sur l'échafaud.
Etrange parcours pour cette fille naturelle d'un moine et d'une couturière, née en 1743, et qui réussit, grâce à sa très grande beauté, à sortir de sa modeste condition en se lançant dans une carrière galante. Celle qui sera vite surnommée Mlle L'Ange va être exploitée par un proxénète fameux, le comte du Barry, surnommé le « roué », qui lui fera épouser son frère pour la présenter à la Cour. Louis XV en tombera aussitôt amoureux et fera tout pour la satisfaire. Au sommet de sa gloire, l'ancienne « grisette », aux manières beaucoup plus voluptueuses que celles de la Pompadour, marquera par son mécénat les dernières années du règne. Mais, terriblement jalousée par les grands, détestée par la jeune dauphine Marie-Antoinette, Mme du Barry sera chassée de Versailles dès la mort de Louis XV et jetée en prison. Elle gardera des amis, comme le prince de Ligne, qui lui permettront de retrouver assez vite la liberté. Elle mènera alors dans son petit domaine de Louveciennes une existence riche et indépendante jusqu'à la Révolution. Mais le vol de ses bijoux, en 1791, va précipiter la chute de celle que Marat appellera la « catin royale »...
A travers le portrait alerte et documenté de cette vie tumultueuse, le livre de Jacques de Saint Victor met au jour des aspects méconnus de la personnalité de Mme du Barry, tout en nous introduisant dans les arcanes de Versailles et les cercles obscurs de la débauche parisienne, souvent liés à la Cour, avec leurs intrigues, les jalousies mortelles qui opposent les partisans du duc de Choiseul et ceux du maréchal de Richelieu...