Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 144 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 978-2-7459-3934-0
EAN : 9782745939340
Mangeriez-vous votre chat ?
petites questions existentielles qui en disent long sur vous
Quatrième de couverture
La discrimination positive concerne-t-elle les moches ?
Doit-on interdire l'alpinisme ?
Et qu'y a-t-il de si terrible à manger son animal de compagnie ?
Autant de questions cruciales auxquelles Mangeriez-vous votre chat ? nous invite à réfléchir. À travers de petits dilemmes moraux judicieusement choisis et revisités, Jeremy Stangroom s'attaque avec humour, mais sans pitié, à nos préjugés les plus enracinés.
Les scénarios aussi légers que profonds qu'il imagine explorent le contexte éthique et philosophique de chaque situation et révèlent ce que nos réponses dévoilent d'intime grâce à un « baromètre de moralité ». Au final le lecteur peut s'attendre à bien des surprises...
Êtes-vous prêt à voir vos grands principes et vos convictions les plus solides chanceler sur leur base ? Si oui, cet ouvrage est fait pour vous...
Livrez-vous à cet exercice stimulant et très révélateur de votre personnalité.
Dis-moi ce que tu fais et je te dirai qui tu es
Derrière le côté humoristique et décalé de questions comme Vaut-il mieux être sexiste ou misanthrope ? ou Peut-on épargner les coupables ?, l'auteur s'amuse à titiller notre moi profond, questionne ce qui est pour nous de l'ordre de l'acceptable ou de l'inacceptable, à la manière de certaines émissions de téléréalité lorsqu'elles testent les limites de leurs candidats. Un livre ô combien stimulant dans lequel Jeremy Stangroom se pose comme un véritable empêcheur de penser en rond !
Cruel dilemme...
La soirée de Daniel est étrangement semblable à celle de Jean. Tous deux viennent de passer plusieurs heures au café du coin, tentant vainement de draguer une jeune femme tout en expliquant au barman que leur propension à l'infidélité est, en fait, une preuve de l'amour qu'ils portent à leurs épouses.
Daniel et Jean montent chacun dans leur voiture pour rentrer chez eux. Même si leur taux d'alcoolémie pourrait laisser craindre une conduite dangereuse, ils restent prudents et s'en tirent plutôt bien.
Mais l'histoire n'est pas terminée...
À mi-chemin, un enfant surgit et traverse la route en courant.
C'est à ce moment précis que l'histoire de nos deux amis emprunte des directions différentes.
Dans le cas de Daniel, l'enfant remarque l'auto et l'esquive d'un bond.
Dans le cas de Jean, le jeune garçon, les écouteurs d'un iPod vissés sur les oreilles, n'entend pas la voiture. Elle le percute et le tue.
Au cours de cette soirée, Daniel et Jean ont eu des comportements parfaitement identiques.
Seul un détail apparemment anodin, ici un iPod, a changé le cours des choses, faisant prendre un tour dramatique à la soirée de Jean.
Doit-on blâmer Jean plus que Daniel parce qu'il a tué le jeune garçon ?
Ou sont-ils tous les deux coupables de leur conduite ?