Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 119 pages
Poids : 150 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782911202643
Manifeste libertin
essai révolutionnaire contre l'ordre moral antiraciste
Quatrième de couverture
Manifeste libertin
Essai révolutionnaire contre l'ordre moral antiraciste
Le totalitarisme n'est jamais aussi despotique que lorsqu'il s'insinue comme l'instrument d'une morale transcendante. Dès lors la puissance publique, reprenant les attributs de la théocratie, revêt le froc du bien ontologique. Toute opposition philosophique radicale se voit alors dénier sa légitimité, la liberté d'opinion étant alors étroitement assujettie à un impératif moral envahissant. En un temps que l'on croyait révolu, l'Inquisition était parvenue à cette maîtrise des consciences. C'est en révolte contre elle et ses héritiers protestants que s'est manifesté l'esprit libertin, bien loin de se réduire à la question des moeurs sexuelles ; dans l'Europe des XVIe et XVIIe siècles le libertinage érudit a notamment permis l'essor de la science en imposant l'étude des lois de la nature sans présupposé dogmatique.
Au fil des dernières décennies, avec la quasi-religion des « droits de l'homme » et de l'« État de droit », une nouvelle inquisition s'est établie subrepticement. Pour cette quasi-religion, le droit n'est plus une technique relative, prosaïque et souveraine d'apaisement des tensions sociales, mais une idéologie absolutiste, moralisante et manichéenne. Le tabou de la race, incluant toutes les discriminations ayant un fondement naturel et non pas simplement économique (philosophie de l'avoir), a remplacé le tabou sexuel et l'Occident sombre dans la raciopudibonderie suicidaire. Voilà qui justifie selon Éric Delcroix une nouvelle opposition à caractère révolutionnaire...
Contre l'éthique de l'intention, au nom de laquelle chacun est sommé de confesser ses idées et sentiments anti-discriminatoires, le Manifeste libertin revendique la liberté de conscience et rend sa légitimité à la loi immémoriale du sang. Refusant toute solution réactionnaire, Éric Delcroix fait le pari de l'immoralisme ; il appelle ses frères européens à libérer leur génie prométhéen de l'aliénation de l'antiracisme obsessionnel.