Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 116 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782869718463
Marceau Lapierre
humaniste et résistant cévenol
Quatrième de couverture
Après avoir écrit et publié dans notre collection des « Gardois contemporains » méritants, d'abord Marceau (Marcel Bonnafoux) symbole de la Résistance cévenole et gardoise qui retraçait la vie et la mort d'un protestant cévenol, ayant une « sensibilité de gauche » sans qu'il ait adhéré à une formation politique, ensuite Charles Savert, résistant nîmois qui représenta le Parti communiste français au Comité départemental de la Libération du Gard, Aimé Vielzeuf raconte l'existence et l'oeuvre d'un militant socialiste, Marceau Lapierre, dans le présent ouvrage qu'il co-signe avec Georges Peladan, enseignant de mathématiques à l'Université des Sciences et Techniques du Languedoc de Montpellier, écrivain occitan, et neveu par alliance de Marceau Lapierre.
Dans ce livre, qui n'est ni exhaustif ni hagiographique, les coauteurs présentent un Cévenol protestant, fils d'instituteurs laïques « hussards noirs de la IIIe République », enseignant comme eux, sachant passionner ses élèves en utilisant des méthodes pédagogiques qui, alors, dans l'entre-deux-guerres, étaient assez avant-gardistes et, il faut l'ajouter, pas toujours vues d'un très bon oeil par les autorités académiques ; un savant - préhistorien autodidacte -, qui fit d'intéressantes découvertes (dolmens, coffres, cupules, etc.) dans les cantons d'Anduze, de Saint-Jean-du-Gard et de Saint-Germain-de-Calberte ; un résistant de la première heure, courageux et efficace, qui aida à planquer de nombreux proscrits (politiques, raciaux, réfractaires au S.T.O.) et créa, avec ses amis du « Comité de Saint-Jean », le « maquis-école » de La Picharlerie ; un militant socialiste, fidèle et très dévoué qui, après la Libération et durant plus de vingt ans, fut maire et conseiller général de Saint-Jean-du-Gard.
En privilégiant le résistant et l'humaniste défenseur de la Cévenne, sans faire de la littérature, Aimé Vielzeuf et Georges Peladan ont voulu honorer la mémoire d'un « honnête homme » qui fut un grand patriote, un administrateur très compétent et désintéressé, un grand Cévenol. Et, pour les socialistes gardois, selon le mot d'Henry Toureille, « un exemple à suivre ».