Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 94 pages
Poids : 76 g
Dimensions : 11cm X 18cm
ISBN : 978-2-7073-2127-5
EAN : 9782707321275
Les libraires en parlent
Nous assistons ici à toutes les phases de l'apprentissage sensoriel d'un bébé, dès la naissance. ETONNEMENT - EMERVEILLEMENT. On est à la fois dans les perceptions du père et celle du bébé. Ecrit avec l'âme de l'enfant demeuré en lui, Eugène Savitzkaya nous offre un moment de poésie pure : LE MIRACLE DE LA VIE PAR LE MIRACLE DE L'ECRITURE.
Florence Lorrain
Quatrième de couverture
Les Editions de Minuit
Dans ce livre, tout se passe pour la première fois. Marin découvre le monde et le monde découvre Marin. Marin ou une partie de Marin peut se dissoudre dans l'eau et s'élever dans l'air. Marin est hypnotisé par un chat. Marin oblige la mer à s'aplatir. Marin mange du poisson et Marin mange de la terre. Le riz fait rire Marin. Marin ou une partie de Marin s'enfuit en carrousel. Qui est Marin et de quoi est-il fait ? À ces deux questions, il n'existe qu'une réponse. Mais l'auteur préfère donner sa langue au crapaud-buffle.
Marin mon coeur est tout entier dédié à Marin, le fils aîné d'Eugène Savitzkaya. Avec la tendresse d'un entomologiste, l'écrivain observe la capture de son éléphanteau dans les rêts du monde. Nain parmi les géants, innocent qui ne hait personne et que personne ne hait, Marin reconstitue peu à peu son corps, apprivoise l'espace et le réorganise à sa mesure.
Antoine de Gaudemar, Libération
Il faut entrer dans ce livre avec le coeur frais et l'haleine pure, puis se laisser aller au rythme du doux babillage qui berce comme si Marin racontait lui-même, parce que le narrateur a donné à l'écrivain le sens d'une langue qui se mâche autant qu'elle se lit. On s'y frotte, parfois elle râpe un peu sur la joue, souvent elle caresse le front, toujours elle va son chemin sans rien demander à personne qu'un peu de temps pour écouter encore ce qui va venir ensuite. Marin mon coeur est une bouffée de vie qui donne du souffle au lecteur patient et attentif.
Pierre Maury, Le Soir