Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 120 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-917855-49-2
EAN : 9782917855492
Max Bill, Jan Tschichold
la querelle typographique des modernes
Quatrième de couverture
Sitôt qu'il est question d'esthétique, c'est-à-dire d'une réalité qu'on ne peut quantifier avec exactitude, il est inévitable que s'expriment des opinions divergentes, voire irréconciliables. Les typographes ne cessent de donner leurs avis sur l'utilisation, bonne ou mauvaise, de tel caractère typographique, sur l'emploi d'ornements ou sur le format de page optimal.
Hans Rudolf Bosshard traite de quelques exemples - de Bodoni et Bertuch à Morris et Morison - pour en arriver à ce qu'on a appelé la «querelle typographique des modernes» qui a opposé Max Bill à Jan Tschichold. Depuis ses débuts, en 1946, et jusqu'à nos jours, cette querelle suscite le plus vif intérêt - dans les pays de langue allemande, bien entendu, mais également dans ceux de langue anglo-saxonne.
C'est une conférence de Jan Tschichold intitulée «Constances en typographie» qui a mis le feu aux poudres : il abjurait la «nouvelle typographie», précédemment utilisée et défendue d'un point de vue théorique, et prônait un retour à des formes graphiques plus traditionnelles. Déçu de la volte-face de l'ancien précurseur de la «nouvelle typographie», Max Bill vit dans ce retour à la typographie traditionnelle une attaque contre la typographie moderne. Chacun accusait l'autre, campant sur ses positions, contraires et excessives, de complaisance envers l'esthétique nationale socialiste. Cette joute musclée, présentée pour la première fois sous forme de livre, eut pour tribune la revue Schweizer Graphische Mitteilungen.
L'ouvrage compte de nombreuses illustrations. La postface est signée Jost Hochuli.