Rayon Mémoires, journaux intimes
Mémoires de Hongrie

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 423 pages
Poids : 540 g
Dimensions : 15cm X 23cm
EAN : 9782226155177

Mémoires de Hongrie


Collection(s) | Grandes traductions
Paru le
Broché sous jaquette 423 pages
traduit du hongrois par Georges Kassai et Zéno Bianu

Quatrième de couverture

L'écrivain hongrois Sándor Márai (1900-1989) est considéré aujourd'hui comme l'une des plus grandes voix de la littérature européenne. Antifasciste avant la guerre, «ennemi de classe» sous l'ère soviétique, témoin d'un monde qui se délite, il connut avant son exil officiel vers les États-Unis un tragique exil intérieur.

Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires inédits composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l'auteur des Braises. Avec la sensibilité et la verve caustique qui le caractérisent, Márai raconte l'entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944, ses premiers contacts avec l'«homo sovieticus» et l'instauration du régime communiste. Au-delà du témoignage historique, c'est la qualité de son regard, détaché de toute idée préconçue, qui donne à ces écrits toute leur force. Bientôt, face à la bolchevisation forcée, à la censure et à la répression, l'écrivain doit se résigner à l'évidence : l'humanisme est assassiné, on assiste au triomphe d'une nouvelle barbarie à laquelle, une fois de plus, le peuple se soumet. Isolé et impuissant, Márai décide de quitter son pays : «Pour la première fois de ma vie, j'éprouvai un terrible sentiment d'angoisse. Je venais de comprendre que j'étais libre. Je fus saisi de peur», écrit-il la nuit de son départ, en 1948.

Biographie

Né en Hongrie en 1900, écrivain cosmopolite, personnage brillant, Sándor Márai connaît dès ses premiers romans un immense succès. Antifasciste déclaré dans une Hongrie alliée à l'Allemagne nazie, il est pourtant mis au ban par le gouvernement communiste de l'après-guerre. En 1948, il s'exile aux États-Unis où il mettra fin à ses jours en 1989. Depuis une dizaine d'années, il est devenu un auteur culte de la jeunesse hongroise et jouit dans le monde entier d'une réputation égale à celle d'un Zweig, d'un Roth ou d'un Schnitzler.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Sandor Marai

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Ce que j'ai voulu taire

Le premier amour

Journal. Les années hongroises : 1943-1948

Les étrangers

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L'héritage d'Esther

La nuit du bûcher

Journal. Les années d'exil : 1968-1989