Rayon Pièces de théâtre
Merde à Shakespeare : conférence bouffe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 62 pages
Poids : 75 g
Dimensions : 13cm X 19cm
ISBN : 978-2-918112-84-6
EAN : 9782918112846

Merde à Shakespeare

conférence bouffe


Paru le
Broché 62 pages

Quatrième de couverture

Un homme de théâtre quelque peu aigri par l'insuccès donne une conférence sur Shakespeare, dans une petite ville.

Il est déterminé à déboulonner le fameux « Barde », à démonter les ressorts de celui qu'il considère comme un histrion, un plagiaire, un pisse-tirades sans scrupule...

Sa jalousie envers le grand dramaturge élisabéthain va se développer en un crescendo à la démesure tout à fait shakespearienne, pleine de bruit et de fureur, qui conduira ce candidat à la folie à s'identifier à l'objet de sa haine.

Duel grandiose entre un vivant brisé par l'art et un trépassé glorieux, Merde à Shakespeare est aussi une réflexion vertigineuse sur la puissance du théâtre.

Biographie

Mystique tigre, sherpa de l'utopie, pape de l'Overlittérature, Henri-Frédéric Blanc est né en 1954 à Marseille où il niche toujours. Son premier mot fut « merde ! », l'avenir lui a donné raison. En 1981 il soutient à Aix-en-Provence une thèse de philosophie sur l'inhumanité de la Raison : « La Raison auto-absolutisée reconstruit te monde à son image, elle en fait un camp de concentration quatre étoiles où les moyens de survie sont fétichisés aux dépens de la Vie et où la multitude se voit contrainte de prêter la main au néant... » Divers métiers : vendeur de shiloms, veilleur de nuit, guetteur de feux... Tombé dans l'écriture, il fait vite figure de diablotin dans le bénitier de la « littérâââture fronzaise », devenue à ses yeux un ersatz d'elle-même, une contrefaçon vouée par le Moloch gaga de l'Empire marchand à célébrer la messe du zéro, à parler pour ne rien dire, à étouffer la vérité sous les mots, à noyer l'esprit dans la lettre. À l'encontre des bicornes et des ankylosaures, HFB pratique pour sa part une littérature debout, sans filtre, qui use de la dérision et de la farce comme armes de ré-humanisation massive. « La vérité n'est pas soluble dans l'argent ! Défonçons les portes et on nous ouvrira ! »

Avis des lecteurs

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