Sur les sables de Roxbury

La fin du XIX^e siècle aux États-Unis, c'est toute une société qui doit se réinventer et trouver les fondements de son Nouveau Monde. Julia Flisch, née en 1861 et morte en 1941 en Géorgie, fait partie de ces femmes d'exception que l'Histoire a oubliées. Fille d'un émigré suisse, elle fut enseignante, femme de lettres, journaliste, féministe engagée. Tout commença par le rejet de sa candidature à l'université, au seul motif qu'elle était femme. Du haut de ses vingt et un ans, elle adressa au journal local une incroyable lettre ouverte. Dès lors, elle consacra sa vie à se battre pour plus d'égalité, de justice et de liberté et joua un rôle déterminant dans l'accès des femmes aux études supérieures et à l'indépendance sociale. En marge de cette biographie, riche d'une documentation extrêmement variée des années 1900 à nos jours, Christian W. Flisch nous livre une nouvelle inédite et un article savoureux qui donnent un aperçu de l'esprit et de la plume de journaliste de son aïeule.