Fiche technique
Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 209 pages
Poids : 293 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-915293-74-6
EAN : 9782915293746
Mon vivoir
douze ans de stimulante sérénité dans une maison de retraite
Quatrième de couverture
Au téléphone, émue, une amie me demande :
- Mais alors ! Tu es dans un mouroir ?
- Non. C'est un vivoir.
Ces pages content les pas d'un homme âgé. Jeune rescapé des camps de la mort nazis, le résistant qu'il est resté décide de son entrée dans une maison de retraite. Dans ce qu'on appelle encore un mouroir, il va rebondir. Il s'installe dans son nouveau lieu de vie, travaille, écrit, s'intéresse à l'autre et aux autres, se nourrit de ses nouvelles relations. Nous lisons son parcours où, des réminiscences, reviennent sa rencontre et ses jeux d'enfants avec Guy Môquet, son entrée en Résistance et le camp de Sachsenhausen, ses rencontres avec les combattants espagnols ou les exilés...
Rien ne le rebute dans sa nouvelle vie et les difficultés qu'il rencontre sont surmontées avec humour, cet humour qui a certainement du le sauver de la mort à laquelle les nazis destinaient les déportés. Je me souviens finissant de lire ces pages les mots de Jacques Brel « Mourir cela n'est rien / Mourir la belle affaire / Mais vieillir... ô vieillir ! ». Ici, Louis Rivière, que tout le monde appelle Loulou, apporte un démenti car vieillir, certes, mais comment ? Et ces pages nous initient à une façon d'aborder ce comment.