Fiche technique
Format : Relié
Nb de pages : 258 pages
Poids : 2070 g
Dimensions : 25cm X 33cm
ISBN : 979-10-353-1830-7
EAN : 9791035318307
Montmorillon
d'hier à aujourd'hui
foires, marchés, commerce, artisanat et enseignement agricole
Quatrième de couverture
Notre précédent ouvrage traitait des productions agricoles, animales et végétales, vendues lors des foires et des marchés qui existaient depuis des siècles. À Montmorillon, ces animations locales avaient un bien plus grande importance qu'aujourd'hui.
Pouvez-vous imaginer que pour les foires du 25 du mois, des centaines (et même des milliers) d'animaux étaient présentés sur les foirails ? Savez- vous également que 4 champs de foire spécialisés existaient : un pour les boeufs, un pour les chevaux, un pour les cochons et un pour les moutons ? Qu'ils étaient tous en Ville Basse ? Mais il y a eu aussi un marché en Ville Haute, avec conflits et antagonismes entre les deux quartiers de Montmorillon. Savez- vous aussi qu'il existait un octroi aux portes de la ville ?
Les agriculteurs, fiers de leurs élevages, présentaient leurs animaux à des concours où ceux-ci étaient jugés. Les médailles obtenues témoignaient de leur savoir-faire ou de celui de leurs métayers... Nous avons trouvé parmi eux un Montmorillon nais oublié, André Poinet, dont les succès étaient nombreux.
Certains artisans n'auraient pu travailler sans les agriculteurs.
Notre curiosité a été attirée par deux vitraux de l'église Saint-Martial, à droite et à gauche du portail d'entrée, témoignant de l'existence des corporations ouvrières de Montmorillon.
Métiers de bouche (bouchers, charcutiers, boulangers, pâtissiers) ont fait l'objet d'enquêtes et de recherches. Les macarons, spécialité montmorillonnaise, ont été fabriqués par de nombreux artisans alors qu'il n'en reste que deux actuellement...
Un marché couvert à Montmorillon ? On en reparle aujourd'hui.
Bouchers et équarrisseurs fournissaient cuirs et peaux aux tanneurs, bourreliers, cordonniers, ainsi que les graisses aux fabricants de cierges et de chandelles. Mais peut-être ne saviez-vous pas que des tanneries se trouvaient rue Puits Cornet ?
Des tisserands fabriquaient des toiles à partir du chanvre, cultivé par des chanvreurs dans les chènevières... La laine de nos moutons était cardée, puis filée et également tricotée, souvent en famille.
En fin de compte, avec plus de 800 illustrations originales, vous allez faire de nombreuses découvertes autour de ces activités humaines, souvent disparues, symboles de la vie rurale qui a animé notre ville.