Rayon Révolution française
De Mondovi à Rivoli : la première campagne d'Italie de Napoléon Bonaparte, avril 1796 à janvier 1797 : une Iliade moderne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 402 pages
Poids : 602 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-37663-042-5
EAN : 9782376630425

De Mondovi à Rivoli

la première campagne d'Italie de Napoléon Bonaparte, avril 1796 à janvier 1797
une Iliade moderne


Paru le
Broché 402 pages
préface du comte Baudouin-Napoléon De Witt
Tout public

Quatrième de couverture

De mondovi à rivoli

Une iliade moderne

De Mondovi à Rivoli ; La première campagne d'Italie de Napoléon Bonaparte, avril 1796 à janvier 1797.

24 mars 1796, une armée de va-nu-pieds, au sens propre, bien que pompeusement appelée « Armée d'Italie » passe la porte St Lazare, sortie Est de Toulon, dans le rempart de Vauban et s'engage sur la route de l'Italie. Une armée de va-nu-pieds mais forte de son ardeur révolutionnaire, galvanisée par son admiration et sa confiance dans son général, jeune - 27 ans - sombre, ascétique mais auréolé de sa mise en déroute, tout jeune capitaine artilleur, en 1793, ici à Toulon, de l'occupant anglais.

Dans le détail qu'il nous livre, avec minutie et clarté, des combats d'arrière garde comme des assauts baïonnette au canon, le Général Tsédri, nous fait vivre cette exceptionnelle envolée guerrière et épique. Plus encore, il nous fait parfaitement apparaître la maturité de ce tout jeune général confronté mais préparé - « Si je parais toujours prêt, c'est que j'ai longtemps médité » dira-t-il - au double combat du chef militaire ; dualité méconnue mais si difficile à maîtriser .

C'est le point fort, rarement développé dans ces récits guerriers, de cette étude historique ; sans pour autant sacrifier l'épique, la force irrésistible de ce que les italiens appelaient la « furia francese ».

Si, devoir premier, le chef militaire se doit de « connaître » le terrain de la bataille à livrer, dans toutes ses dimensions humaines, politiques, géographiques et matérielles pour pouvoir être et rester maître du temps et des mouvements, il est impératif, en permanence, de savoir « sentir » les raideurs politiques du pouvoir à Paris, les incompréhensions, les virements de bord d'un pouvoir central plus préoccupé par les enjeux politiques immédiats, locaux ou personnels que par le « sucres des armes de la France » dans ces combats lointains.

Des Généraux antiques à nos chefs d'Etat-major d'aujourd'hui - l'actualité a su nous le rappeler avec éclat - c'est le conflit éternel de l'exigence intemporelle et transcendante du devoir d'obtenir le « Succès des armes », en l'occurrence de la France, confrontée à l'action temporelle, du chef politique dans son espace temps réduit par le jeu électoral.

Napoléon, comme César, le sait, l'a intégré dans son schéma stratégique de campagne comme le montre parfaitement l'analyse et la narration de cette Première Campagne d'Italie. D'ailleurs, à deux siècles d'écart, Napoléon et Shakespeare se rejoignent et se retrouvent parfaitement dans cette description rigoureuse

La vision synthétique de Napoléon « Deux puissances mènent le Monde, le sabre et l'esprit, à la longue l'esprit finit toujours par l'emporter » rejoint celle de Shakespeare qui, deux siècles plus tôt, faisait dire « Henri V », propos sur la bataille d'Azincourt 1415, « Demain dans la Bataille le roi portera tous les péchés de son Armée »

Malheur à celui qui l'oublie, du Général comme du Roi.

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