Ne reste que l'aube

Dans un futur proche, à Stockholm, en haut d'un gratte-ciel, dans un monde dominé par l'algorithmie d'une mystérieuse succession de Facebook, un peintre dialogue avec son assistante virtuelle et la nuit avec un jeune homme intéressé par sa peinture et par la légende qui entoure sa vie recluse et mystérieuse. On est emporté par l'ambiance noire et la noirceur du dessin, dans une conversation qui en rappelle d'autres toutes aussi nocturnes et entourées d'effroi.

Quand il ne reste que l'aube, après la lecture, c'est que la hantise ne disparaît pas.

« Je n'aurais jamais imaginé
que, soudainement, tout puisse aller si vite.
Que tout puisse s'accélérer ainsi, en une nuit,
au creux de mon éternité nonchalante,
cinq fois séculaire. »

Le blog de l'auteur : http://thierrymurat.canalblog.com/