Neal Beggs

« Neal escalade le mur à nouveau, le long d'un autre interstice entre des éléments monolithiques, juste au moment où trois jeunes gars à vélo passent en beuglant. Est-ce qu'ils n'ont jamais vu de leur vie quelqu'un grimper le long de beaux plans inclinés de béton, soutènements d'une autoroute ? Non, visiblement. Maintenant que j'y pense, moi non plus. »⁽¹⁾

« Dans la vie, donc, Neal Beggs aime escalader, que ce soit les murs à cela dévolus ou les montagnes d'Écosse mais aussi les tours de Glasgow (par les escaliers). Transférer cette inclinaison dans l'univers de son art lui permet de poser la question du "où et quand" de l'art, d'établir cette limite qui, sans rompre le lien avec la vie, fait de l'art une activité spécifique. »⁽²⁾

« Neal goes up the wall again, up another gap between slab-like sections, just as three young lads on bicycles go past noisily shouting. Haven't they seen anyone climbing sheer slopes of concrete on the support structures for motorways before ? Apparently not. Come to think of it, I haven't either. »⁽¹⁾

« In life, Neal Beggs likes climbing, whether on climbing walls, Scottish mountains or even Glasgow tower blocks (using the stairs). By transferring this inclination to his art practise he is able to address the question of "where and when" in art, to establish the border which causes art to exist as a singular activity, without ever breaking its link with life. »⁽²⁾

(1) Duncan McLaren
(2) Jean-Marc Huitorel in Art Press n° 275, janvier 2002