Nés du fleuve embrasé

Pour sonder l'alchimie de l'amour et composer sa fresque poétique, l'auteur a élu domicile au bord du fleuve, symbole du temps qui s'écoule.

Le recueil comporte quatre parties, qui ne sont pas sans rappeler les saisons de l'année. Il s'ouvre sur l'hiver, cette mort possible quand le rêve engourdi s'endort sous la couverture du passé (le fleuve confident). Viennent ensuite le printemps et le renouveau, avec le retour de l'espoir qui porte sève et courage (le fleuve messager). Puis il y a l'été, qui allume le feu pour la fusion des coeurs et des âmes dans la fascination des sens (le fleuve embrasé). Enfin, l'automne annonce le crépuscule, ce moment plein et dense, où les couleurs sont les plus belles et les nuances, les plus subtiles (le fleuve sublimé).

Philippe Colmant aborde ici un thème universel, où la quête de soi et de l'autre pour conjuguer le « nous » se double d'un désir d'absolu.