Rayon Histoire locale et régionale
Nice cent ans, 1860-1960

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 224 pages
Poids : 1400 g
Dimensions : 24cm X 32cm
EAN : 9782903574765

Nice cent ans, 1860-1960


Paru le
Broché 224 pages
avec la collaboration de Paul Isoart
préface J.M.G. Le Clézio
Tout public

Quatrième de couverture

NICE CENT-ANS 1860 1960

Avec Nice, cent ans, 1860-1960, les Éditions Gilletta nice-matin portent un regard rétrospectif sur un siècle de vie niçoise, après avoir révélé la Nice d;aujourd'hui dans le livre Nice la Belle de Jacques Gantié. Nice, cent ans montre l'intégration progressive et continue de Nice à la France, l'essor urbain et démographique remarquable qui mena cette ville au rang de cinquième métropole française, le passage d'activités traditionnelles et agricoles aux industries liées au tourisme. C'est là ce qui constitue son historique. Mais, Nice, cent ans rappelle aussi les anecdotes et les souvenirs, les détails et les particularismes qui permirent à la cité de rester niçoise et de devenir la capitale d'hiver du cosmopolitisme. C'est entre les jeux de boules de Riquier et les bars américains de la Promenade des Anglais, entre les allées du jardin Albert-Ier et les treilles des collines, entre les ateliers du port et les vitrines de l'Avenue, entre les paniers de poisson du marché et les serres de Fabron que Nice s'est faite en un siècle, au jour le jour. Nice, cent ans, c'est le titre d'un album de photos qui réunit les membres dispersés de la grande famille niçoise. On y retrouve et on y découvre des moments de joie : le patron devant sa vitrine garnie, les parties de campagne et les banquets bien arrosés, les inaugurations et les cérémonies, les spectacles et les victoires sportives. Certaines pages évoquent aussi des souvenirs nostalgiques, ceux de personnages de marque et de figures de quartier, d'arbres abattus et de pierres renversées, de bons coins et de bonnes adresses escamotés. Feuilleter cet album, c'est reconnaître quelques airs et parfums d'un siècle de vie niçoise, d'un siècle de notre historique, celle de nos parents et de nos aïeux. Chronique des travaux et des jours, des joies et des peines, cette succession d'images fait naître en nous une douce chanson triste et le plaisir de retrouver un geste oublié, une recette perdue, un bon mot envolé...

L'auteur
devant la galerie d'art Ben, rue Tonduti-de-l'Escarène.

Quiconque est né à Nice, même sur le tard, en 1958 pour Jean-Paul Potron, éprouve, un jour ou l'autre, un sentiment de privilège. Bien sûr, faire ses humanités à la khâgne du lycée Masséna donne un certain esprit. Et l'ouvrage quotidien comme bibliothécaire à la bibliothèque du Chevalier-de-Cessole, au palais Masséna, apprend à partager la mémoire collective. Enfin, tenir son rôle dans l'aventure créatrice de la revue centenaire qu'est Nice historique fait connaître la rigueur et l'humilité. Nice peut alors devenir aussi un sujet d'étude. Mais les rêves, les pantai, bouleversent souvent les idées mises en place. Les souvenirs de l'enfance, passée au quartier Lépante, restent nimbés des odeurs des torréfactions, des cartonneries, des magasins de cycles et des débits de vin. Au coin des lèvres surgit le goût ébloui par les yoghourts bulgares Pikorski, les tartes de Gainon et le sorbet au citron de Casa : Le soir, on remontait à pied l'Avenue aux vitrines illuminées ; le dimanche, on allait monter les ânes sur la Promenade. Nice avait encore ses caves et ses greniers : les villas de la Belle Époque abandonnées, les parcs à la végétation encore luxuriante, les immeubles en cours de construction étaient autant de terrains de jeu non balisés. Quand on a eu la chance de goûter sa première bière au Casino de la place Masséna, de monter dans le fiacre lustré de Camille Teisseire, d'avoir le mal de mer à bord du Gallus, d'acheter son vélo chez Urago, de choisir son premier 45-tours chez Ben, de goûter les raiola de la Trappa, de suivre l'archet de Christian Ferras dans Tchaikovski, d'entendre les Alpine Berlinette mordre les lacets de La Roquette, de réviser ses cours à la Ferme suisse, d;être aveuglé par les lumineuses aquarelles des deux Mossa, de participer à la fabrication maison du vin spumante et de pénétrer les secrets de la pissaladière, enfin de pouvoir manier le magau tous les dimanches, on peut se réclamer de Nice, d'âme et de coeur, au-delà de tout diplôme.

Avis des lecteurs

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