Nicolas de Staël, l'impossible Concert

Nicolas de Staël, l'impossible Concert

Seul dans son atelier d'Antibes face à la mer, Nicolas de Staël peint en trois jours (du 14 au 16 mars 1955) une toile géante de trois mètres cinquante sur six, Le Concert, puis il se jette dans le vide.

Sur cette toile, un piano à queue noir et une contrebasse ocre, séparés par un mur de partitions, se détachent sur un immense fond vermillon, écarlate et brûlant.

Dans ce gigantesque et ultime tableau, l'auteur tente de retrouver les traces des tourments qui ont conduit Nicolas de Staël à choisir de se donner la mort.