Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 91 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 979-10-91110-02-0
EAN : 9791091110020
Non ! Les Grecs ne sont ni des voleurs, ni des menteurs !
Quatrième de couverture
Pour justifier les mesures drastiques imposées à la Grèce, le procès du peuple grec a été instruit par les représentants de ses créanciers, relayés par les dirigeants politiques de l'Europe du Nord et leurs médias. Ce ne sont pas les spéculateurs, ni les castes dirigeantes grecques qui paient la note, mais bien le peuple. Les Grecs ruinés, humiliés, dévastés, répondent qu'ils ne méritent pas ce traitement odieux. La question est de savoir si une nation doit être sacrifiée sur l'autel des intérêts financiers immédiats de créanciers jouant aux pompiers pyromanes.
La Grèce est, depuis au moins 1821, la nation qui a été le grain de sable des grandes constructions européennes : la Sainte-Alliance, comme Adolf Hitler s'y sont cassé les dents ! Célébrée comme la « Mère de l'Europe », présente dans les imaginaires européens depuis des siècles, elle est en réalité méconnue des autres peuples européens et surtout de leurs dirigeants. Et, de ce fait, elle est méprisée car elle ne correspond pas à la fiction qu'ils ont imaginée. Son exemple montre que les espaces constitutifs de l'Union Européenne ne sont pas transparents, qu'ils ne se limitent pas à des statistiques économiques, mais qu'ils sont construits par des hommes sur un socle géographique précis tout au long d'une histoire qui leur est propre. Faute de prendre en compte ces réalités nationales pour construire une « maison commune », l'idéologie supranationale, en voulant réaliser autoritairement cet espace transparent soumis aux puissances de l'argent, court après une chimère dangereuse. L'avenir de l'Europe s'inscrirait, dans ce cas, dans le passé de la Yougoslavie, ce qu'annonce la multiplication des replis identitaires.