Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 420 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 12cm X 19cm
ISBN : 978-2-7071-5782-9
EAN : 9782707157829
Notre usine est un roman
Quatrième de couverture
Notre usine est un roman
Ce livre est une première : jamais l'histoire d'une grande entreprise n'avait encore été écrite de cette façon, du point de vue de ses salariés. Après une longue lutte menée contre la fermeture d'un site de recherche pharmaceutique à Romainville, en région parisienne, des salariés de Sanofi-Aventis ont voulu raconter leur histoire collective du milieu des années 1960 à nos jours. Ils se sont regroupés en association et ont confié leurs témoignages à un écrivain qui a conçu ce livre comme un roman. Les trajectoires des personnages - ouvriers, cadres, techniciens, chercheurs - en forment la trame, à la fois récit intimiste et épopée contemporaine.
Leur parcours dessine un demi-siècle d'histoire : celle des conditions de travail héritées du « paternalisme » industriel, de l'occupation de l'usine en Mai 68, de l'élection de François Mitterrand, de la vie syndicale au quotidien, du féminisme, des conséquences de la mondialisation... C'est le portrait d'une génération avec ses joies, ses espoirs et aussi ses désillusions qui est racontée ici de manière vivante et imagée.
« Entremêlant subtilement histoire intime et collective, sociale et politique, le romancier tisse admirablement l'écheveau de ces vies qui disent à mots simples, ténus, les joies et les bonheurs du quotidien, [...] mais également les désillusions, les meurtrissures, les deuils, la peur et la rage face aux restructurations, à l'abandon d'un savoir-faire commun et aux dangers sanitaires qui se profilent... Des vies incarnées rendues à leur dignité par la grâce d'un écrivain talentueux. »
Le Monde des Livres
« Se rapprochant dans un autre genre des Vivants et des morts de Gérard Mordillat, Sylvain Rossignol [...] sur un sujet puissant, réussit à préserver une écriture légère et prenante. Porte-parole inspiré d'une histoire qui appartient finalement à tout le monde, dans cette chronique de la mondialisation, il ne cède ni à l'ouvriérisme ni à la nostalgie. »
Le Canard enchaîné