Rayon Relations internationales
ONG et gouvernance dans le monde arabe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 421 pages
Poids : 590 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782845865273

ONG et gouvernance dans le monde arabe

Chez Karthala

Collection(s) | Kalam
Paru le
Broché 421 pages

Quatrième de couverture

Ce livre est le résultat de la Conférence organisée au Caire les 29, 30 et 31 mars 2000 par le programme MOST (gestion des transformations sociales) de l'UNESCO, l'Institut de recherche sur le développement (IRD), le Centre d'études et de documentation économiques et juridiques (CEDEJ) et le Centre d'études politiques et stratégiques d'Al Ahram ; conférence qui avait pour objectif de promouvoir un débat scientifique autour des fonctions réelles des ONG en tant qu'acteurs sociaux et politiques dans les pays arabes.

L'extension constatée des missions des ONG dans presque tous les domaines s'accompagne-t-elle vraiment d'une augmentation de leur pouvoir dans la conception des politiques de développement ou bien sont-elles toujours considérées comme les palliatifs des insuffisances des pouvoirs publics ? Quelles sont les caractéristiques des relations entre ces derniers, les associations et les ONG : partenariat, instrumentalisation, opposition et concurrence ? Quels sont les rapports entre bailleurs de fonds, ONG internationales et ONG locales, et quels sont leurs effets politiques internes ? Ces mises en réseaux des ONG locales et des ONG internationales ne contribuent-elles pas à asseoir des légitimités ou, au contraire, à susciter des discrédits politiques, aussi bien par rapport aux pouvoirs publics que par rapport aux sociétés ?

Plus généralement, peut-on considérer que l'augmentation des fonctions des ONG dans les pays arabes est en train de modifier en profondeur les ordres politiques internes en terme de décentralisation, démocratisation, de lutte contre la bureaucratie et en terme de valorisation des expressions de la société ? Quels sont donc les rapports entre les ONG et la société ? Leurs relations avec la population diffèrent-elles vraiment des relations mises en place par les pouvoirs publics ? Les ONG jouent-elles un rôle politique alternatif, se substituant aux modes d'expressions politiques classiques ? Dans quelle mesure les cadres des ONG constituent-ils de nouveaux acteurs politiques locaux et, si oui, cette évolution favorise-t-elle l'émergence d'une conception décentralisée du politique ?

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