Rayon Dessins
Otto Dix : dessins d'une guerre à l'autre : exposition, Paris, centre national d'art et de culture Georges Pompidou, Galerie d'art graphique, 15 janvier au 31 mars 2003

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 157 pages
Poids : 735 g
Dimensions : 21cm X 25cm
EAN : 9782070117338

Otto Dix

dessins d'une guerre à l'autre
exposition, Paris, centre national d'art et de culture Georges Pompidou, Galerie d'art graphique, 15 janvier au 31 mars 2003

Chez Gallimard

Paru le
Relié 157 pages
essais Ulrike Lorenz, Rainer Rochlitz
Tout public

Quatrième de couverture

Autour des tableaux Souvenir de la salle des miroirs à Bruxelles (1920) et du Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926), deux chefs-d'œuvre du peintre allemand Otto Dix (1891-1969) conservés au Musée national d'art moderne, sont regroupés thématiquement quelques-uns des dessins les plus aboutis de l'artiste: dessins de guerre et gravures du Kriegsmappe, aquarelles violentes, autoportraits qui passent du narcissisme à l'anxiété, nus de femmes, pauvrettes enceintes, folles égarées, vieilles défigurées, enlevés d'un trait vrai et impitoyable. Dix dépasse par le talent, par la vision, les limites mal définies de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité).

Biographie

Professeur à l'Académie des beaux-arts de Dresde, Otto Dix met au point les cartons de son terrible triptyque, La Guerre (1929-1932). L'enseignant réapprend la technique des vieux maîtres. Moins outré, son dessin est plus lumineux: études de draperies, de mains, de têtes, à la sanguine, à la pointe d'argent. Révoqué, il n'entreprend plus que des paysages, des tableaux "à la manière de": défilent sous sa plume des nuages, des panoramas vides de tout. Rien ne les distinguerait des compositions de collègues soumis aux recommandations des instances nazies, s'il n'y avait cette force d'évasion et de protestation. Au cours de cet "exil intérieur", Dix conserve, sous une apparente sérénité, une écriture rebelle.

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