Rayon Administration scolaire
Panser ou repenser les ZEP ? : de la discrimination positive au recul institutionnel

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747545204

Panser ou repenser les ZEP ?

de la discrimination positive au recul institutionnel


Collection(s) | Pratiques en formation
Paru le
Broché 191 pages

Quatrième de couverture

Les zones d'éducation prioritaires (Z.E.P.), initiées en juillet 1981, attestent d'une réémergence de l'échelon local dans le champ éducatif. Un dispositif qui s'accompagne actuellement d'un partenariat d'essence essentiellement institutionnelle, au détriment d'un partenariat d'action. Les recherches les plus récentes en sociologie de l'éducation témoignent du fait que les Z.E.P. participent de facto d'un processus global de requalification des «banlieues de relégation», à l'ignorance des objectifs initiaux qui visaient une intégration sociale via une meilleure réussite scolaire.

La volonté de prééminence des différents pouvoirs politiques locaux, les antagonismes intersectoriels, l'emprise syndicale et l'organisation fortement hiérarchisée de l'institution scolaire, ont conduit à des faiblesses structurelles récurrentes qui se superposent au processus de fragilisation des quartiers : le dispositif Z.E.P. peine à s'articuler avec les politiques publiques successivement mises en oeuvre dans les quartiers «sensibles».

Ainsi posé, le devenir possible des Z.E.P. suppose la nécessité d'une approche éducative transversale comme garantie d'une dynamique cohérente.

A «discriminer» à la hausse ses élèves en difficulté (actuellement 20 % des élèves relèvent de l'éducation prioritaire), l'école de la République prend le risque de légitimer le recours grandissant à une école privée désormais «publiquement» inscrite dans le paysage éducatif.

Biographie

Patrick Saramon, a exercé en Z.E.P. de 1981 à 2001, occupant successivement les fonctions d'instituteur, de directeur d'école et de coordonnateur Z.E.P. Il est actuellement responsable de formation aux Ceméa Midi-Pyrénées, et chercheur associé au laboratoire du CERS (Centre d'Etude des Rationalités et des Savoirs) à l'Université Toulouse Le-Mirail.

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