Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-35270-343-3
EAN : 9782352703433
Paroles d'un militant de la guerre de libération algérienne
des geôles de Barberousse au camp de Paul-Cazelles, 1957-1962
lettres à sa soeur Aïcha et à son beau-frère Abderrazak Kadik
Quatrième de couverture
Alger, 11 août 1957 : Mohamed Ouali Siaci est arrêté. Ce jeune Algérien, qui aspirait à l'Indépendance de son pays, militait clandestinement au sein du FLN depuis deux ans. Il était chargé de la fabrication de faux papiers, du transport d'armes et de fonds et du soutien logistique à la guérilla en pleine bataille d'Alger. Les militaires et policiers qui s'acharnaient à démanteler les réseaux de l'organisation secrète sont remontés jusqu'à lui.
Enfermé d'abord dans divers centres d'interrogatoire de sinistre mémoire, Mohamed Ouali Siaci est torturé, il subit le supplice de la baignoire, la gégène, sans livrer son réseau... Incarcéré ensuite à la prison civile d'Alger, il est déféré devant un tribunal et condamné pour « association de malfaiteurs et atteinte à la sûreté de l'État », puis interné en « centre d'hébergement », sans durée fixée et sans perspective. Il est détenu dans 5 camps différents, dispersés dans tout le pays, pendant cinq ans.
Depuis ces camps, où sont assignés des milliers de combattants du FLN, il écrit à sa soeur Aïcha. Cinquante-trois lettres, qu'elle a conservées. Des lettres qui racontent ses conditions de détention, qui disent et redisent sa foi indéfectible en la justesse de sa cause : l'Indépendance de l'Algérie.
Mohamed Ouali Siaci sera libéré en avril 1962 après la signature des Accords d'Évian et la proclamation du cessez-le-feu. Au lendemain de l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, il sera du nombre des combattants anonymes qui reconstruiront leur pays.