Passion

Passion

Combien d'hommes derrière un visage ?

Quel accord entre nous pour que l'originalité de chaque individu porte la même valeur que notre société ?

Sous combien d'angles pouvons-nous apercevoir une figure ?

Par quel sens pouvons-nous ressentir une vibration ?

Quel équilibre physique notre corps doit-il trouver pour pouvoir contenir des lettres et des mots chargés d'énergies antinomiques, qui fassent naître une idée ?

Par quelle voie une idée peut-elle en générer une autre ?

De quel pas avançons-nous naturellement ?

Par quel pas démarrons-nous notre étonnement physique dans l'urgence ?

À quel moment la peau et les yeux réagissent-ils en même temps ?

À quel moment toutes les sciences se rassemblent-elles pour simplifier une décision ?

Voilà que la peinture se mêlant à la philosophie emploie la science pour mettre au monde la poésie, un art dont la pratique révèle ses mesures, un art où le corps et la voix vibrent avec l'émotion jusqu'à la limite de l'abstraction, un art où la beauté d'un monde connu se révèle, un art où la vie est une simple fraction à réinventer, un art où, pour vivre, on doit réagir sur le monde, un art où « ne pas » chante des mots pour bâtir, pour faire part de sa différence, pour reconnaître qu'il nous faut la vie avant tout, que la promesse est dans la vie avant tout...