Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 178 pages
Poids : 565 g
Dimensions : 21cm X 30cm
EAN : 9782271053701
Paysages de la façade atlantique girondine et de la Saintonge au post-glaciaire
l'empreinte de l'homme
Quatrième de couverture
L'ouvrage traite des relations entre l'homme et son environnement au cours des temps post-glaciaires dans l'aire Médoc-Charente. A partir de la comparaison d'associations polliniques et grâce à de nouvelles datations au 14C, l'auteur retrace l'histoire régionale de la végétation au cours de l'Holocène et notamment lors de la transition Mésolithique-Néolithique.
Ce travail aborde les relations entre l'homme et son environnement au cours des temps post-glaciaires dans l'aire du Médoc-Charente. Son objectif est de reconstituer les paysages végétaux et d'interpréter les modalités évolutives de leur utilisation et de leur transformation par les groupes humains dans l'aire concernée. Il est fondé sur l'analyse pollinique de sédiments tourbeux et lagunaires prélevés par sondage sur le littoral et dans l'arrière-pays, en marge des habitats supposés. Par ailleurs, il associe l'étude de dépôts appartenant à des niveaux d'occupation véritable, tels ceux du site archéologique littoral de la Lède du Gurp. La comparaison des associations polliniques ainsi obtenues et l'apport de vingt-et-une dates 14C permettent dans un premier temps d'apprécier l'histoire de la végétation au cours de l'Holocène dans ces régions. L'extension du chêne est précoce et antérieure à 9000 ans BP. Dès 5000 ans BP, les transformations observées dans la chênaie sont d'origine anthropique et se caractérisent par l'apparition des landes à bruyères qui deviennent prédominantes à partir du second âge du Fer (2200 ans BP). Le hêtre se développe à partir de 3600 BP et vers 2500 BP, le pin maritime relaie le pin sylvestre. Vers 2000 ans BP se développent les essences cultivées par les Romains, le noyer et le châtaignier. Par référence à ces résultats, l'action humaine et ses modalités ont été ensuite appréciées afin de connaître les différentes activités économiques pratiquées dans les secteurs étudiés. Les recherches ont plus particulièrement concerné le problème de la gestion de l'environnement au cours de la transition Mésolithique-Néolithique (environ 6000 ans BP). Elles montrent que la néolithisation ne s'est affirmée, en apparence, par aucun changement sensible dans l'exploitation du territoire, ni par l'agriculture, ni par l'élevage. Elles mettent aussi en évidence, pour les périodes plus récentes (âge du Bronze), une spécialisation affirmée vers l'économie d'élevage dans les milieux humides.