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Peindre pour la mémoire : la bataille dans la peinture italienne du XVIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 324 pages
Poids : 1540 g
Dimensions : 22cm X 29cm
ISBN : 978-2-86906-948-0
EAN : 9782869069480

Peindre pour la mémoire

la bataille dans la peinture italienne du XVIe siècle


Collection(s) | Renaissance
Paru le
Broché 324 pages

Quatrième de couverture

Dans une péninsule bouleversée par les guerres d'Italie, la bataille devient au cours du XVIe siècle un motif croissant de l'iconographie politique alors que l'humanisme, reprenant l'art de la guerre antique, contribue à l'émergence des armées et des États modernes. Les palais de gouvernement, à Rome, Florence ou Venise, comme les résidences de pouvoir d'Italie centrale se couvrent de scènes d'histoire et de cycles peints déclinant les hauts faits passés et présents des propriétaires. Adoptant une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage définit des typologies dans ce corpus monumental, qui cristallise enjeux politiques et artistiques, autour d'oeuvres conçues comme des lieux pour la mémoire.

Au début du XVIe siècle, Léonard, Michel-Ange, Raphaël, Titien et leurs émules développent autour de ce thème un idéal savant de la peinture, faisant de la bataille un sommet de l'art. Les peintres maniéristes dotent ensuite ce sujet de nouveaux codes à travers les représentations chevaleresques des ancêtres ou le portrait épique de l'État. À la fin de ce siècle, le développement de la gravure militaire d'actualité tend à modifier le travail des peintres, jusqu'à Vasari et Tintoret, appelés à se faire historiens des guerres du temps présent. Étudiant la genèse, la fonction et la forme de ces décors, ce livre s'appuie sur une histoire sociale et culturelle de la guerre à la Renaissance pour étudier la manière de raconter l'histoire en peinture.

Biographie

Pauline Lafille est maîtresse de conférences en histoire de l'art moderne et contemporain à l'université de Limoges. Docteure en histoire de l'art (EPHE-PSL), elle a été pensionnaire à la Villa Médicis et à la Villa I Tatti.

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