Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 192 g
Dimensions : 16cm X 22cm
EAN : 9782850085086
Penser avec Arendt et Lévinas
du mal politique au respect de l'autre
Quatrième de couverture
Un regard sur l'histoire récente, comme les guerres mondiales, le nazisme et le stalinisme, ou sur notre actualité internationale pourrait aisément nous faire plonger dans la fatalité. Il s'agit pourtant, ici, tout au contraire, de renouer avec une philosophie de l'engagement. En repartant plus particulièrement de cette tumeur totalitaire que fut l'extermination des Juifs par le nazisme, l'ouvrage essaie de saisir les mécanismes qui amènent l'homme à sombrer dans l'inhumain. A l'aide de la philosophe Hannah Arendt, qui fut l'une des premières à penser le mal politique extrême après «la catastrophe allemande», l'auteur souligne l'urgence de s'interroger sur notre façon de vivre en hommes et femmes responsables, soucieux de préserver la démocratie. Aussi, est-ce la question du "vivre ensemble" dans notre société qui traverse cet ouvrage. Rompant avec une "culture de spectateur", cet essai renvoie chacun à une question éthique: qu'en est-il de ma responsabilité dans mes relations de proximité ou au sein de l'espace social?
Le deuxième personnage essentiel de cet ouvrage, Emmanuel Lévinas, est un philosophe juif de son siècle. Profondément sensible à la vie des hommes, l'ombre du nazisme reste omniprésente dans sa pensée. Aussi, interroge-t-il chaque individu au coeur même de son existence: qu'en est-il de mon rapport à l'autre?
On ne ressort pas indemne d'une philosophie qui se tient à contre-courant des idéologies de la compétition. Il s'agit, tout au contraire, de donner d'une façon radicale la priorité à l'autre, y compris celui que je ne connais pas et qui pourtant me concerne (le tiers). Aussi, Lévinas pose-t-il, à tout être humain le questionnement suivant: quand suis-je vraiment moi-même?
Cet éveil à la pensée d'Hannah Arendt et à celle d'Emmanuel Lévinas, permettra au lycéen, à l'étudiant, ou à l'adulte en recherche, de réfléchir sur le totalitarisme, non dans le but de ressasser la mémoire, mais afin de mieux penser la citoyenneté dans le concret de l'existence.