Rayon XIXe et XXe siècles
Pétain et le pétinisme : essai de psychologie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 162 pages
Poids : 213 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 979-10-370-2901-0
EAN : 9791037029010

Pétain et le pétinisme

essai de psychologie


Collection(s) | Histoire
Paru le
Broché 162 pages
préface de Rémy Roure
avec une introduction de Jean-Denis d'Argenson
Public motivé

Quatrième de couverture

Pétain et le pétinisme

Essai de psychologie

Comment la France de la IIIe République, pétrie des idéaux des Lumières, fière de son statut victorieux de la Grande Guerre et riche d'un empire colonial puissant, a-t-elle pu être aussi facilement séduite par la figure du maréchal Pétain ? Comment expliquer que la société française ait, en quelques mois à peine, cédé au pétinisme et à son défaitisme ? Telles sont les questions qui présidèrent à la rédaction du présent texte, publié en 1953 et couronné la même année du prix de la Résistance. Immédiatement salué par l'école des Annales et devenu depuis un ouvrage de référence, ce livre explore les ressorts intellectuels et moraux qui entraînèrent l'approbation de l'armistice par une majeure partie de la population, le ralliement des élites au régime de Vichy et l'enthousiasme, voire l'adulation dont Pétain fut l'objet. Ce faisant, cet essai est aussi, pour chacun de nous, une mise en garde ô combien actuelle contre le grand danger qui guette tout peuple qui renonce à l'honneur.

« Ce livre plein de clarté, ce livre courageux et fier est en même temps un livre de belle écriture, de sobre et pénétrante psychologie. Je n'en sais point qui, avec plus d'élégante netteté, retrace la courbe d'une histoire douloureuse. Je n'en sais point qui [...] nous replonge plus douloureusement dans l'abîme de ces années de démission, d'hypocrisie et d'abjection. » Lucien Febvre

Biographie

Marc-Pierre d'Argenson (1906-1975) est le descendant d'une famille de vieille noblesse tourangelle s'étant illustrée au service de l'État. Diplômé de Saint-Cyr, officier de chasseurs alpins, il n'accepta jamais l'armistice dans lequel il vit un déshonneur et une lâcheté impardonnables. Fait prisonnier en juin 1940, il créa un cercle De Gaulle qui lui valut d'être transféré au camp de représailles de Lübeck. Après la guerre, il fut magistrat militaire à Oran puis observateur de l'Onu en Palestine, avant de s'investir dans la vie intellectuelle. Il collabora à la revue des Annales et resta proche de Fernand Braudel.

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