Rayon Guerres et conflits
Petite chronique d'une Grande Guerre : journal d'un capitaine du service automobile de l'armée : 1914-1918

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 529 pages
Poids : 695 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747539920

Petite chronique d'une Grande Guerre

journal d'un capitaine du service automobile de l'armée
1914-1918


Collection(s) | Mémoires du XXe siècle
Paru le
Broché 529 pages
retranscrit par Nicole Stern
Tout public

Quatrième de couverture

Le courage, l'horreur, la peur, l'héroïsme, l'ennui et l'utilisation parfois étrange des premières automobiles par l'Armée: voilà le quotidien de Raymond Stern, officier de la Grande Guerre.

Il raconte tout dans ses carnets destinés à être lus par sa femme et cela sans tenir compte des officiers de la censure qui contrôlent tout son courrier. Il nous livre ainsi un témoignage unique et émouvant sur ces terribles années.

A travers la lecture de ses dix-huit carnets de guerre, inédits jusqu'à aujourd'hui, on assiste à la vie de cet officier de l'Armée Française, jour après jour, à ses états d'âme et ses réflexions sur ce qui l'entoure durant la Grande Guerre.

Raymond Stern explique lui-même à sa femme son besoin d'écrire en ces termes:

"c'est, je crois, ici, à Bainville que j'ai... pensé inscrire, non pas mes faits de guerre, mais seulement mes réflexions intimes pour la seule connaissance de ma grande chérie... Ma chérie lira tout cela plus tard, elle verra mes bons et mes mauvais jours, elle verra surtout que j'ai pensé à elle, vécu pour elle pendant de longs mois, patienté pour elle dans un devoir sans gloire... Elle ne m'y prendra certes pas pour un héros, simplement pour un bon officier qui aura fait son devoir à la place où on le lui aura demandé".

Biographie

Né en 1877 à Paris, Raymond Stern fait des études d'ingénieur à l'École Centrale des Arts et Manufactures de Paris. Mobilisé en août 1914 en tant que lieutenant, il passe toute la Grande Guerre dans le Service Automobile de l'Armée. Devenu capitaine pendant la guerre, Croix de Guerre en avril 1917, il reçoit la Légion d'Honneur en 1920. Il reprend alors son métier d'ingénieur, principalement chez Citroën.

Arrêté à Paris en 1943, déporté, il meurt avec presque tous les membres de sa famille à Auschwitz.

Photo de couverture issue des archives familiales

Remise de la Légion d'Honneur à Raymond Stern, novembre 1920.

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