Poèmes insoumis

Au crépuscule de l'espoir, les derniers rayons cernent les ombres sensuelles baignées d'une brune tendresse. En tout lieu, l'écume des caresses désaltère l'épiderme des rivages. La passante, la ménagère, la serveuse, la putain ou l'épouse apparaissent du guéridon tarnais à l'agora athénienne. L'alcool des parfums se mêle à celui des breuvages et à l'errance amoureuse. Mais les réverbères des idéaux ne suffisent plus à éclairer la nuit qui avance. La liberté et la sensibilité s'enfoncent dans l'étau des convenances et le gibet d'une descente aux enfers. La réalité lacère le désir et terrasse le ciel voûté sous les orages de la vie. Quelques gouttes échappent à son voile de charbon. Larmoyantes.

Et pourtant...

A des vers gonflés de sensualité succèdent des mots tranchants comme des rasoirs dans les chairs du vieux monde.

Max, Le Monde Libertaire

La danse d'un chat funambule sur les tuiles, dans la musique des mots et des images.

Serge Utgé-Royo, auteur-compositeur-interprète

Voici un poète qui me réconcilie avec la poésie d'aujourd'hui ! Les vers vous frappent, vous cognent et vous emportent dans un flot d'amour délirant... A lire absolument !

José Lémius, metteur en scène de Poèmes insoumis

Une œuvre à entrées multiples. Un véritable manifeste de la renaissance de cet art.

Michel Garoscio, La Marseillaise