Rayon Spécialités médicales et pathologies associées
Poignet et main : tendinopathies et kystes synoviaux, syndromes canalaires, main rhumatologique, pathologies vasculaires, poignet traumatique, pathologie des doigts

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 508 pages
Poids : 2270 g
Dimensions : 22cm X 28cm
ISBN : 978-2-84023-618-4
EAN : 9782840236184

Poignet et main

tendinopathies et kystes synoviaux, syndromes canalaires, main rhumatologique, pathologies vasculaires, poignet traumatique, pathologie des doigts


Collection(s) | Opus
Paru le
Relié 508 pages
sous la direction de J.-L. Drapé, A. Blum, C. Cyteval et al.
Professionnels

Quatrième de couverture

Poignet et Main

L'imagerie et la pathologie du poignet et de la main avaient été retenues comme thèmes des Journées de juin 2001 du GETROA. Les progrès sont rapides et les choses ont beaucoup changé en huit ans.

Certains scanners disposent actuellement d'un nombre de canaux tellement grand qu'il devient possible d'explorer la totalité du poignet en moins d'une demi-seconde. La représentation directe de la biomécanique du carpe normal ou pathologique paraît envisageable.

Les grands changements reposent en fait sur les progrès réalisés en échographie et en IRM. Ces deux techniques ont bénéficié depuis quelques années de l'amélioration considérable du matériel tandis que la réalisation et l'interprétation des examens s'affinaient constamment. L'étude des parties molles s'en trouve facilitée.

L'échographie bénéficie de l'apport de sondes de petite taille parfaitement adaptées à l'exploration de structures superficielles et permet maintenant une étude dynamique des tendons avec une grande précision. Des diagnostics évoqués jusqu'à présent par le simple examen clinique se trouvent confortés ou parfois rectifiés par cet examen simple et relativement peu coûteux. Quelques infiltrations difficiles sont facilitées par le repérage échographique comme celles des gaines tendineuses.

L'IRM tire le plus grand bénéfice des progrès réalisés dans la fabrication des antennes dédiées et dans la mise au point récente de nouvelles séquences. L'angio-IRM permet une étude très fine des lésions vascularisées même lorsqu'elles sont de très petite taille comme les tumeurs glomiques. Certaines lésions traumatiques des parties molles peuvent être précisées avant une éventuelle intervention. C'est le cas des lésions tendineuses traumatiques ou des classiques lésions de Stener dans lesquelles une bonne échographie ou une IRM sont susceptibles de montrer l'existence d'une interposition aponévrotique.

Le diagnostic des rhumatismes inflammatoires périphériques et leur bilan se font plus précocement par échographie ou par IRM. L'IRM dynamique et l'imagerie moléculaire seront développées dans un avenir proche. L'exploration des lésions ligamentaires intrinsèques ou extrinsèques s'affine.

L'arthro-IRM s'améliore constamment et se révélera peut-être plus précise que l'arthroscanner classique.

L'imagerie par tenseur de diffusion avec son application directe, la tractographie, représente une technique fascinante pour étudier les nerfs périphériques dans les syndromes canalaires et notamment le nerf médian dans le canal carpien.

Les fractures subtiles des os du carpe, au premier rang desquelles on retient naturellement les fractures du scaphoïde, voient leur diagnostic affirmé de façon plus précoce grâce au recours plus fréquent, voire systématique au scanner ou à l'IRM en cas de doute.

Tous ces points seront abordés dans ce quatrième ouvrage de la S.I.M.S. poursuivant chez le même éditeur le renouvellement de la collection du GETROA toujours dans le même esprit pluridisciplinaire où une part importante est laissée aux cliniciens et aux chirurgiens de façon à mieux comprendre et utiliser l'imagerie actuelle.

Biographie

Didier Godefroy - Président de la SIMS

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