Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 243 pages
Poids : 436 g
Dimensions : 17cm X 23cm
ISBN : 978-2-35687-897-7
EAN : 9782356878977
Quatrième de couverture
Les Pen clubs sont nés au lendemain de la Première guerre mondiale terriblement meurtrière pour réunir par-delà les frontières les écrivains - poètes, dramaturges, essayistes, éditeurs, romanciers - dont les nations s'étaient combattues. Un peu dans l'optique de l'utopie, courante à l'époque, du « plus jamais ça ».
C'est dans ce terrible contexte qu'en 1921, quelques écrivains, hommes et femmes de convictions humanistes et pacifistes, à Londres en particulier, Catharine Amy Dawson, John Galsworthy et H. G. Wells, et à Paris, autour d'Anatole France, de Romain Rolland et de Paul Valéry, décident de former un cercle littéraire destiné, dans un esprit universaliste, à jeter par-delà les nations des ponts favorables à la paix et à la liberté d'expression dans le monde.
Pendant l'occupation nazie, ce fut Benjamin Crémieux, le secrétaire général du Pen club français, un écrivain exemplaire par son courage et son abnégation, qui entreprit de sauver des dizaines d'écrivains étrangers réfugiés en France. Il mourut dans les camps de la barbarie nazie. Ce livre résume l'apport de ces grands esprits à la littérature et à la solidarité des écrivains par-delà les frontières.
Profondément européenne, l'association française adhère à la structure internationale des Pen clubs qui irradie dans 145 pays. Pour alitant, il nous a fallu souligner la spécificité du Pen club français. En nous appuyant sur des archives largement inédites, nous montrons combien les Pen clubs contribuent à un combat sans relâche pour la liberté d'expression et de création. Le livre met en lumière l'ampleur des menaces subies par des auteurs dont le seul tort est d'utiliser librement leur plume. De l'Allemagne nazie à la Russie de Poutine ou à la Turquie d'Erdogan en passant par la Birmanie, la Chine, l'Afghanistan ou la Syrie, ils sont des milliers à avoir été, ou être encore, victimes de censures, d'agressions, d'emprisonnements, de tortures ou d'assassinats. « Dans un monde où les voix indépendantes sont de plus en plus réduites au silence, le Pen club n'est pas un luxe, c'est une nécessité », écrivait Margaret Atwood en 1984. Voilà qui est d'une inquiétante actualité.