Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 421 pages
Poids : 537 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782213020266
Pour une poignée d'électrons
pouvoir et communication
Quatrième de couverture
«Lorsque Jacques Attali nous a demandé de rassembler les textes d'Yves Stourdzé et que Marie-Noël Stourdzé nous a confié ses inédits, nous avons tout de suite su qu'il s'agissait moins de rendre un dernier hommage que de continuer le voyage entamé avec cet homme pressé - savait-il qu'il avait si peu de temps ? - qu'était Yves Stourdzé. Nous nous sommes alors abrités dans l'ombre de sa présence pour le relire, pour tout relire, essayant de dégager le cheminement terriblement obstiné d'une pensée qu'aucun obstacle ne rebutait, qui refaçonnait ses instruments de réflexion et ses moyens d'agir au fur et à mesure qu'ils étaient mis en défaut. D'où un tracé complexe et pourtant si pur. Combien furent déconcertés par sa fascination pour les technologies et le pouvoir sans en saisir l'enjeu ?
«Entre le contestataire du 22 mars 1968, l'intellectuel découvreur d'archives et le directeur du Centre d'Etudes des systèmes et technologies avancés de 1982, nombreux furent ceux qui se sont interrogés sur l'atypisme d'une telle démarche. Nous avons tenté, dans le choix des écrits, de restituer l'exacte cohérence de sa recherche dont le moteur fut sa passion à rendre le monde meilleur pour tous et que n'y soit gaspillée aucune parcelle de l'intelligence humaine, où qu'elle se trouve. Ainsi, il poursuivait un rêve mais tentait de l'accorder en permanence au réel, au futur qu'il savait voir dans la moelle du présent. Courage, lucidité, imagination, telles sont les qualités qu'il avait l'extrême talent de découvrir et de faire croître autour de lui. Telles sont aussi les qualités qu'il possédait au plus haut point et qui lui permirent de ne jamais renoncer à rien, car il pensait qu'il est toujours possible de fonder et d'inventer, et que cela rayonne. Sans aucun appui d'allégeance, sans aucun soutien de dépendance, il est resté libre. Liberté qui fut au prix de la posture d'exil permanent qu'il s'était choisie pour cela.»
J.F. Blondeau-Patissier M. Thonon-Jacopin