Pour une politique de l'avenir humain

La fin du XX^e siècle connaît à la fois des prouesses techniques inégalées et une violence inouïe, dont Hiroshima a exprimé toute la démesure. L'humanité n'aura-t-elle demain d'autre choix que l'ordre de la termitière ou la guerre ?

Pour laisser ouvert un avenir humain, une mutation culturelle s'impose. Pour l'auteur, c'est la non-violence qui la porte, et il s'attache avec rigueur à en dégager les fondements sur les plans de l'histoire, de la psychologie et de la théologie. Libre de toute idéologie, il revient aux sources de la tradition philosophique de Thomas d'Aquin dont il souligne l'actualité en la mettant en rapport avec des oeuvres modernes, notamment celles de Bergson, Teilhard de Chardin, Paul Ricoeur, René Girard...

C'est dans l'intime de chaque personne en chemin vers sa propre plénitude que peut surgir la non-violence sans laquelle aucune socialisation humaine n'est possible.