Poussières rubis

Au-delà du temps, mes mots, toujours, s'envolent.

C'est à jamais qu'ils porteront ma parole, Tant qu'une vérité - de vous - s'y entendra, Tant qu'une frêle unité la soutiendra.

Qu'est une voix dans la foule qui hurle ? Un hibou solitaire dans les bois qui hulule ? Ou une idée discrète qui rampe et s'insinue Jusques aux têtes puis s'élève vers les nues ?

Je voudrais que ma voix soit celle d'un philosophe, Une pensée qui libère les coeurs de leur coffre ; Que la sagesse lui soit caisse de résonnance Pour que sur terre enfin, cesse la souffrance.