Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 312 pages
Poids : 422 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-907681-73-5
EAN : 9782907681735
Président Kissinger
Les libraires en parlent
Il est des livres plaisants, drôles, intelligents, incisifs, et il est évident que celui-ci s'inscrit dans cette catégorie, mais il est également des livres qui ont une histoire, et celle de Président Kissinger n'est pas des moindres.
1974, un an avant la chute de Saïgon, un an après la mort d'Allende, Kissinger est une des personnalités favorites des américains, à deux ans de l'élection présidentielle. Maurice Girodias invente le roman d'anticipation politique.
Dans un style proche de la grande tradition pamphlétaire, il imagine un Kissinger altruiste, empreint d'une profonde compassion et d'une rigueur morale inébranlable, une fois parvenu à la présidence. C'est une succession de portraits d'une ironie incroyable, Kissinger et sa soif de reconnaissance sociale, Kissinger et le sexe, Kissinger et la religion, candide flamboyant à l'heure d'un monde bipôlaire.
Il va sans dire que le livre fut interdit à la parution par l'administration U.S. et reste toujours inédit aux Etats-Unis malgré plus de trente ans d'existence...
Quatrième de couverture
« En 1967, j'ai quitté la France et ses prisons, et j'ai refait surface à New York. Pour faire rapidement fortune et remonter la pente, il me fallait une grande idée ; et cette idée naquit un jour sous la forme d'un projet de livre qui aurait pour titre : Président Kissinger.
Il était question, en 1974, que celui qui était pour les sondages " l'homme le plus admiré d'Amérique " se présente comme candidat républicain aux élections présidentielles de 1976. Mon idée aurait pu se définir comme de la " politique-fiction ", un nouveau genre de roman d'anticipation, mais elle avait une dimension poétique qui me semblait en faire tout le charme.
Si tout le monde béait d'admiration devant Henry Kissinger, il faut dire les choses comme elles sont, c'est que c'était un salaud. J'avais donc pensé que ce serait bien d'imaginer que, au moment même de son élection triomphale en 76, Henry serait touché par la grâce et deviendrait d'un seul coup le héros de la paix entre les peuples, l'ami du tiers-monde, le bienfaiteur de l'humanité... »
Maurice Girodias