Rayon Criminalité
Prison fin de siècle : souvenirs de Pélagie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 247 pages
Poids : 415 g
Dimensions : 16cm X 23cm
ISBN : 978-2-36500-099-4
EAN : 9782365000994

Prison fin de siècle

souvenirs de Pélagie


Collection(s) | Liber***
Paru le
Broché 247 pages
illustrations Steinlen
Tout public

Quatrième de couverture

Prison fin de siècle

En 1792, l'ancien couvent de Sainte-Pélagie devint la prison parisienne dédiée - pour une bonne part - aux détenus politiques.

Si, dans un premier temps, s'y retrouver n'était guère bon signe quant à ses chances de survie, les choses évoluèrent peu à peu. Pélagie finit par revêtir une physionomie des plus singulières : les cellules avaient tout des infâmes cachots, mais ce n'en était pas moins un étrange salon mondain. On s'y rendait très librement et, bien souvent, le parloir prenait les allures enfumées d'une arrière-salle de bistrot, dédiée à l'évocation passionnée des options politiques les plus diverses - du moins celles mal vues par le pouvoir. De gentes dames le fréquentaient assidument, ajoutant sans doute par leur présence une certaine flamme aux passions idéologiques. Quant à ceux qui s'y trouvaient incarcérés - le plus souvent pour délit de presse - ils faisaient connaissance, s'invitaient à dîner, jouaient aux cartes et... débattaient avec enthousiasme. Mais, partageant un sort quelque peu néfaste, ils apprenaient aussi à se connaître.

Lorsque Gegout et Malato s'y trouvent emprisonnés, en 1890, ils ont pour compagnons des anarchistes de diverses tendances - ils sont de l'une d'elles - ou encore des boulangistes, des « socialistes antisémites » (sic), etc.

Le récit qu'ils nous donnent ici est ainsi extrêmement précieux, pour quiconque cherche à comprendre la crise boulangiste, ou encore à mieux connaître, mais en creux, la réalité politique de la IIIe République.

Que la plume soit principalement celle de Gegout, c'est ce dont semble témoigner son autre livre, intitulé, pour tromper la censure, Jésus (réédité également par Théolib). Au reste, Malato ne revendiquait pas la paternité de ce livre.

Quant aux remarquables illustrations, on les doit à un autre anarchiste, Steinlen, dont le nom ne dit plus grand-chose, mais dont tout le monde connaît l'affiche qu'il réalisa pour le cabaret du « Chat Noir »...

Avis des lecteurs

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