Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 478 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-35291-084-8
EAN : 9782352910848
Montségur, 16 mars 1244
Quatrième de couverture
De la comté de Champagne à la croisade de Saint Louis jusqu'à la chute de Montségur : Un magnifique message d'amour et d'espoir fondé sur des faits historiques.
Descendant d'Hugues de Troyes, comte de Champagne, l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple, Enguerrand de Massicourt, cadet de famille, destiné à l'état de clerc, est soudain arraché à ses études à l'abbaye de Saint-Héribert. Son frère aîné, Philippe vient d'être tué dans un tournoi à la cour du comte d'Orléans. Suivant les volontés de son père, Enguerrand va donc être adoubé chevalier pour rejoindre, dans l'Ordre du Temple, son cousin, Hugues de Saint-Arnaud, commandeur de la préceptorie templière de Vaour en pays d'oc.
En 1243, cette contrée est en proie à la croisade que Louis IX, roi de France et le Pape ont déchaînée contre les hérétiques cathares qui se dénomment, eux-mêmes, Bons Chrétiens. Au cours du long périple qui va le conduire de sa Champagne natale en pays d'oc, Enguerrand ne va cesser de s'interroger quant aux motivations réelles d'une telle croisade, mêlant l'inextinguible et brutale avidité des barons du Nord à l'arrogance dogmatique et impitoyable des inquisiteurs pontificaux pour lesquels « hors de l'Église de Rome, il n'est point de salut ».
Reçu, hébergé et soigné à Gaja-la-Selve, demeure de la famille Maury, Enguerrand découvre tout à la fois la dignité et la simplicité des Bons Chrétiens, la duplicité romaine et l'amour que va lui inspirer Alazaïs.
Après maintes aventures qu'entraîne pour lui la recherche de son cousin templier, Hugues de Saint-Arnaud, Enguerrand - pour régler la dette d'honneur qu'il a contractée envers la famille Maury - va rejoindre ses amis à Montségur où ils se sont réfugiés pour échapper aux persécutions. Tout en approfondissant sa connaissance et son estime des Bons Chrétiens, il participera à la défense de la forteresse jusqu'à la reddition du 16 mars 1244 qui s'achèvera dans l'horreur.
En dépit de l'atroce hécatombe à laquelle se livrent Pierre Amiel, légat du Pape et ses sbires, le message qu'Enguerrand a reçu dans ces moments dramatiques sera transmis par ses soins aux générations à venir.