
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 145 pages
Poids : 214 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-267-05352-4
EAN : 9782267053524
Ravagés de splendeur
Les libraires en parlent
A la suite de Genet ou d'Artaud, Lebrun s'attaque au mythe d'Héliogabale, (très) jeune empereur romain aux mœurs dissolues et outrancières, dont le court règne sera entaché de scandales avant de finir dans le sang.
Un texte cru et violent, frénétique et sarcastique, à l'image de ses personnages.
Au cours de sa détention dans les années 40, Jean Genet écrit une pièce de théâtre sulfureuse sur Héliogabale, Empereur de Rome, descendant de Caracalla. Guillaume Lebrun, aujourd'hui, nous offre une nouvelle vision de cet Empereur fantasque, transgressif et libre. Toujours aussi facétieux et fou, son écriture se place bien des années avant Cher (et non J.C.) pour nous conter l'amour libre d'une femme, prisonnière d'un coeur décrié par la société romaine. Avec un humour toujours aussi décalé et transgressif, Guillaume Lebrun nous offre un roman déjanté et d'une truculence absolument exquise ! On en redemandait après Les Fantaisies guérillères, on l'a eu !
Lucie
Quatrième de couverture
Ravagés de splendeur
Rome, début du IIIe siècle. Les intrigues et les complots de sa famille portent le jeune Héliogabale à la tête de l'Empire romain, inaugurant un règne de rage et de fureur. Soutenu par sa femme, la Grande Vestale Aquilia, et l'ancien esclave Hiéroclès, avec lesquels il forme un trio amoureux, l'Empereur devient Impératrice et met Rome au défi en multipliant les scandales. Jusqu'à sa mort brutale, Héliogabale tentera d'instaurer une liberté absolue au coeur de cet Empire sclérosé par la peur : une liberté sexuelle, une liberté de culte, une liberté d'être.
Héliogabale, sous la plume de Guillaume Lebrun, incarne une figure de la transidentité, un être dynamitant tous les codes de la société et dont le désir violent de transgression nous interroge encore aujourd'hui : sur le genre, la question du féminin et du masculin, ainsi que l'exercice du pouvoir dans un Bas-Empire qui ressemble par bien des aspects à notre monde contemporain.
« Je me lève tôt pour être parfait, et, à petits coups de pinceau, je deviens autre. Mes bagues sont choisies avec soin car elles ont pour but de parler à ma place : d'argent je suis maussade, de porphyre je suis heureux, d'ambre je veux voir couler du sang. »