Rayon Histoire de la littérature
Robert Lafont : le roman de la langue : actes du colloque de Nîmes (12 et 13 mai 2000) et Arles (14 mai 2000)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 301 pages
Poids : 554 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782951012967

Robert Lafont

le roman de la langue
actes du colloque de Nîmes (12 et 13 mai 2000) et Arles (14 mai 2000)


Paru le
Broché 301 pages
préface Claire Torreilles
édition Centre d'étude de la littérature occitane
Public motivé

Quatrième de couverture

Par son oeuvre et son action dans le siècle, Robert Lafont a touché des publics nombreux et différents mais qui se sont en grande partie ignorés. C'est là sa force, la manifestation d'une exceptionnelle surface de rayonnement, c'est sans doute aussi ce qui a longtemps fait obstacle à la reconnaissance publique de cette force. Pionnier dans plusieurs domaines, littérature, histoire, linguistique, Robert Lafont a séduit, entraîné, inspiré, autant qu'il a dérangé et provoqué.

C'est le portrait de l'écrivain que s'était donné pour objet le colloque des 12, 13 et 14 mai 2000 à Nîmes et Arles. Robert Lafont est apparu, au fil des communications, dans sa véritable dimension de découvreur, d'intellectuel moderne tenté par les aventures de l'intelligence les moins balisées, engagé dans les batailles des hommes les moins spectaculaires avec les armes de l'honnête homme : la tolérance, le goût de la liberté, l'ironie et le pouvoir suprême de la parole.

Si l'oeuvre théorique, en français, de Robert Lafont a pu être définie comme une intelligence de l'espace, qu'il s'agisse de l'espace géographique - la région, la nation, l'Europe - ou de l'espace intérieur, du sujet parlant, écrivant, se situant dans une langue ou une société, son oeuvre littéraire, en occitan, a toujours été tendue, en quelque cinquante ans et plus de quarante titres publiés, vers l'exploration de tous les espaces possibles de la langue. Avec une jouissance de l'espace à la mesure du plaisir de l'écriture. Poésie du dire et de l'air libre. Écriture romanesque en «volupté d'arabesques et volutes d'invention» qui prend dans son écheveau tous les possibles du récit, en multipliant les lieux, les époques, les langues, les perspectives. Le roman entraîne la langue bien au-delà de ses territoires connus, non sans explorer avec tendresse ces «camins de la saba» d'où elle provient - l'enfance en Gardonnenque, toute virginalement - mais en éprouvant une jubilation particulière à se lancer dans des «chevauchées narratives» étourdissantes sur tous les chemins d'Europe.

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