Rôdeuse éblouie de l'abîme

Michel Falempin a tenté d'arracher au «pur désordre» un cahier de poésies réunies par les soins d'Anne-Marie Luminet. Il a semblé légitime à M. Falempin de préserver l'unité du recueil qu'elle avait elle-même constitué, et pour le reste, de séparer, entre les écrits, ceux qui, lyriques, adoptaient une disposition franchement versifiée et les autres à tonalité et au style plus narratifs. Il s'est attaché pour les poésies à respecter scrupuleusement la versification, si étonnante parfois, adoptée par Anne-Marie Luminet. Les proses elles-mêmes ne sont d'ailleurs pas exemptes d'un réel souci de mise en pages à laquelle il s'est efforcé d'être aussi attentif.