Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 309 pages
Poids : 478 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-84654-552-5
EAN : 9782846545525
Royan et la mer
de la fin du Moyen Age au début du XIXe siècle
Quatrième de couverture
Rejetés dans l'ombre par Bordeaux, les ports de l'estuaire de la Gironde sont mal connus. L'ouvrage met en lumière l'un d'eux : Royan, premier abri et première ville que les voiliers rencontraient au sortir des redoutables passes de l'embouchure. De la fin du Moyen Âge au XIXe siècle, routiers et cartes marines, récits de marins et de voyageurs posent Royan en portier de la « rivière de Bordeaux ». « Château-port » médiéval à l'abri de ses fortifications jusqu'à sa destruction en 1631, puis havre d'échouage mal protégé où s'abrite une cinquantaine de barques et de chaloupes locales, le paysage portuaire royannais évolue. Royan est au coeur de multiples activités maritimes, presque toutes liées à Bordeaux dont Royan est le port de service : barques royannaises de cabotage qui transportent les barriques de vin jusqu'en Bretagne et en Irlande, avec au XVIIIe siècle l'intense trafic interne à l'estuaire, sans compter le va-et-vient des chaloupes des pilotes qui entrent ou sortent les navires de l'estuaire.
Pour les 200 à 300 marins royannais, la navigation est source de travail depuis les matelots et les capitaines engagés sur les trois- mâts bordelais de la route des Antilles, jusqu'à ceux qui ne quittent guère les eaux de l'estuaire. Vivre sur le littoral signifie des ressources complémentaires par les pêches sur l'estran, les naufrages ou les travaux de manutention. Mais la mer, avec les tempêtes, les « volements de sable » et les menaces des attaques venues de l'Océan lors de chaque guerre, est aussi synonyme de dangers et de peurs. Traversant plus de cinq siècles durant lesquels les Royannais se sont lancés sur la mer, l'étude se clôt à l'aube d'un changement majeur. À partir de 1820, avec l'arrivée des premiers vapeurs venus de Bordeaux avec leurs « cargaisons » de touristes, Royan se mue en une station balnéaire. La mer n'a plus le même sens.