Rayon Ethnologie
Sacrifier, se sacrifier : colloque tenu à Amiens, les 15 et 16 mars 2004

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 198 pages
Poids : 264 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782908965216

Sacrifier, se sacrifier

colloque tenu à Amiens, les 15 et 16 mars 2004


Collection(s) | Sens critique
Paru le
Broché 198 pages
Mohamed Hocine Benkheira, Ginette Delamézière, Christian Duverger et al.
Public motivé

Quatrième de couverture

Pourquoi parler du sacrifice aujourd'hui ? Dans un monde miné par la violence, une violence que les médias diffusent et étalent avec complaisance et insistance, se pose avec acuité la question de la lutte contre le désordre et du rétablissement de l'ordre et de la Loi.

Le mot sacrifice appartient au vocabulaire religieux, et c'est sans doute cette référence au religieux qui fait le mieux saisir la relation entre la violence, le sacré et le sacrifice. La fonction principale de celui-ci est en effet, la maîtrise et la limitation d'une violence qui, laissée à elle-même, est sans fond et sans fin. Dans la plupart des rituels religieux, le sacrifice, violent et sanglant, vise en principe à contenir ou à dériver une violence potentiellement dévastatrice. Dans une première partie, intitulée «Sacrifier», les auteurs anthropologues et théologiens, tentent de saisir le sens et la fonction du rituel sacrificiel, à propos des sacrifices humains, dans la culture aztèque et dans la Grèce ancienne, des pratiques religieuses traditionnelles et contemporaines en Afrique Noire, et à propos du judaïsme, du christianisme et de l'islam.

Mais si la question du sacrifice ressortit au domaine du religieux, elle appartient aussi à celui de la sociologie et de la psychologie clinique et pathologique. Et la deuxième partie de l'ouvrage, intitulée «Se sacrifier», traite des modalités et des significations possibles du sacrifice dans la vie sociale et familiale et dans le rapport à soi-même. Sociologues, psychiatres et psychologues s'interrogent ainsi sur le sacrifice de soi dans la vie religieuse et sur la prise de risque à l'adolescence. Ils proposent une réflexion sur le processus d'autorégulation du sacrifice dans les sociétés humaines, traitent de la maltraitance, des idéologies politiques sacrificielles, de la critique du sacrifice chez Adorno et de la réalité sacrifiée à l'idéal chez Kafka.

Cet ouvrage intéresse non seulement les spécialistes des domaines concernés, mais aussi le grand public et les étudiants en sciences humaines.

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