Rayon Europe médiévale
Sceller et gouverner : pratiques et représentation du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIII-XVe siècles)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 387 pages
Poids : 486 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-7535-7900-2
EAN : 9782753579002

Sceller et gouverner

pratiques et représentation du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIII-XVe siècles)


Collection(s) | Mnémosyne
Paru le
Broché 387 pages
préface d'Olivier Mattéoni
Public motivé

Quatrième de couverture

Sceller et gouverner

Pratiques et représentations du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIIIe-XVe siècle)

Au Moyen Âge le pouvoir se conjugue aussi au féminin. À rebours de la conception française du rôle des princesses de haut rang définie par la loi salique, les comtés de Flandre et de Hainaut sont, entre 1244 et 1503, le lieu d'exercice d'un pouvoir par les femmes. Marguerite de Constantinople, Marguerite de Flandre, Jacqueline de Bavière ou encore Marie de Bourgogne ne sont pas seulement filles, épouses, et mères : elles sont avant tout des femmes régnantes. Outils de validation et de pouvoir, leurs sceaux permettent de définir les contours de leur pouvoir politique et la singularité de leur statut. Par leurs spécificités iconographiques, héraldiques et emblématiques, les sceaux des princesses soulignent la place des femmes au sein de leurs lignées et comtés.

Ce corpus sigillaire inédit, mis en regard avec les actes au bas desquels ils sont apposés (chartes, mandements, quittances), révèle les effets concrets de leur gouvernement. À travers l'histoire des pratiques de l'écrit et des représentations, ce sont les pratiques politiques des comtesses de Flandre et de Hainaut qui sont interrogées. In fine, cet ouvrage sur le pouvoir des femmes et les femmes de pouvoir se veut une contribution à l'histoire des femmes et du genre.

Biographie

Historienne et enseignante, Lucie Jardot a soutenu en 2017 à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne un mémoire de master II en histoire médiévale sous la direction de Olivier Mattéoni et Marie-Adélaïde Nielen pour lequel elle a obtenu le Prix 2018 de l'Association pour le développement de l'histoire des femmes et du genre - Mnémosyne.

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