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Scénographies au Bauhaus : Dessau, 1927-1930 : hommage à Oskar Schlemmer en plusieurs tableaux

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 140 pages
Poids : 386 g
Dimensions : 16cm X 21cm
ISBN : 978-2-252-03875-8
EAN : 9782252038758

Scénographies au Bauhaus

Dessau, 1927-1930
hommage à Oskar Schlemmer en plusieurs tableaux


Paru le
Cartonné 140 pages
précédé d'une lettre de Philippe Soupault
Public motivé

Quatrième de couverture

« L'histoire du Bauhaus nous apprend pour l'essentiel que l'architecture et les objets utilitaires aussi bien qu'artistiques qu'elle contient, étaient au centre des préoccupations de cette "usine à idées". Mais il semble qu'autour du "Bau" ne s'investissait que la moitié du potentiel inventif de cette communauté pas comme les autres. L'autre moitié se dépensait en fêtes, dont le point culminant fut le théâtre, et dans la mise en commun d'idées, de travaux et de loisirs [...]. J'étais, comme Fabrice del Dongo, au milieu de la bataille, et, comme lui, j'ai compris seulement beaucoup plus tard que c'en était une. »

Étudiant au Bauhaus de Dessau à la fin des années 1920, le jeune Albert Flocon est l'acteur et le témoin privilégié des expérimentations théâtrales des grands maîtres de l'école. Ce sont trois années (1927-1930) d'intrigues à la tête du mouvement, de fêtes, mais surtout de réflexions scénographiques en vue de créer un théâtre nouveau - tout particulièrement celles d'Oskar Schlemmer (1888-1943) - qu'Albert Flocon s'attache à faire revivre dans ces trente tableaux agrémentés de reproductions de linogravures.

Biographie

Né en 1909 à Berlin. 1927-1930 : une utopie anticanonique, le Bauhaus et l'espace théâtral de Schlemmer. 1930-1933 : Berlin, Francfort, montée irrésistible de la démence brune. Fuite à Paris (1933) sans esprit de retour. Étranger, boche, réfugié, émigré, immigré, expulsé. Omnium Graphique, Père Castor, technique publicitaire. C'est la guerre. Au camp de Chambaran. Artiste à la Légion étrangère. Saïda, Aïn Séfra, Colomb-Béchar. 1941 : démobilisé, à Pibrac. Artiste « libre », si l'on peut dire. 1944 : Toulouse, arrêté avec femme et fille aînée. À la prison Saint-Michel, portraitiste de la chiourme SS. Femme et fille à Drancy. Début août : libération à Toulouse, assassinat des déportés à Auschwitz. L'art en bouée de sauvetage.
1946 : retour à Paris. Français par choix. Apprentissage d'un outil rétif : le burin. La suite Perspectives (1948) illustrée par des poèmes de Paul Éluard. 1950 : l'Atelier de l'Ermitage, école de gravure avec Friedlaender. Le groupe Graphies. Bachelard, maître es maïeutiques, préface À la gloire de la main et Traité du burin (1950) et Châteaux en Espagne (1957). 1954 : Concours pour poste polyvalent à Estienne. 1961 : l'attrait de L'Univers des livres. Avec André Barre Perspective curviligne. 1965 : « mandarin » à l'école des Beaux-Arts. Travailleur à domicile, indépendant des avant-gardes modernes et postmodernes.
Albert Flocon meurt à Paris en 1994.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Albert Flocon

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