Rayon Poésie
Seuil du seul

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 65 pages
Poids : 348 g
Dimensions : 23cm X 22cm
ISBN : 978-2-85035-054-2
EAN : 9782850350542

Seuil du seul


Paru le
Broché 65 pages
photographies de Jacques Mataly

Quatrième de couverture

« Il est temps d'embrasser à nouveau la terre », écrivait le poète de la côte océanique, Robinson Jeffers. « Il est temps d'apprendre à rapprocher le diamant intérieur et celui du dehors, à amincir quelque peu notre humanité entre les diamants invulnérables, [...] retrouver l'assurance de la pierre et de la mer dont nous sommes constitués. »

Écrit au fil des pas, Seuil du seul est le récit d'une randonnée solitaire en Écosse, sur l'île de Skye, et le carnet d'une descente en soi, d'une catabase poétique.

Qu'est-ce que voyager au sein des solitudes sinon un désapprentissage de la société ? Et qu'est la vie en société, pour la plupart, sinon la perte, jour après jour, d'un grand dialogue avec le vivant, un dialogue direct, nu, sans poétisme ? On découvre alors avec Ishmaël, le narrateur de Moby Dick, que : « rien ne peut plus contenter sinon la plus extrême limite de la terre ».

L'unique manière de réengager ce dialogue implique de se distancer du social, en voyageant - en soi et dans un territoire - en commençant par faire le vide. Faire le vide pour que la force à nouveau abonde. Faire le vide comme afflue la source dans le lit asséché d'une rivière, comme l'hiver prépare le printemps.

Faire le vide pour retrouver le goût sauvage de ses propres rivages ouverts aux vents du large.

Biographie

Jacques Mataly, né en 1955, vit à Toulouse ; il est représenté par la galerie Jean-Paul Barrès à Toulouse, et par la galerie Arrêt sur l'image à Bordeaux. Son travail a notamment été exposé à l'Abbaye de Beaulieu, à l'Abbaye-aux-Dames à Saintes, à la Galerie du Château d'eau à Toulouse, au MAAO à Paris, au Museo de Bellas Artes à Huelva, etc. Il a publié Ligne (Abbaye-aux-Dames, Saintes, 2002), Rémanences (Éditions de l'OEil, 2001).

Franco-irlandais, né en 1968, Pierre Cendors s'attache, de livre en livre, à capter un langage poétique, plus ancien et plus vivifiant que la parole, un langage qui n'est pas seulement humain, mais ouvert à la vie élémentaire, au terrestre, à l'écoute d'une primordialité ardente, qui est à l'homme ce que les espaces sauvages sont à l'animal. Il vit dans les Terres noires (marneuses) du Haut-Diois.

Avis des lecteurs

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