Rayon Modes de vie et comportements selon les pays et les peuples
Sociologie comparée du cannibalisme. Vol. 1. Proies et captifs en Afrique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XIII-355 pages
Poids : 508 g
Dimensions : 15cm X 22cm
ISBN : 978-2-13-058366-0
EAN : 9782130583660

Proies et captifs en Afrique


Paru le
Broché XIII-355 pages
préface de Patrick Tort
Public motivé

Quatrième de couverture

Sociologie comparée du cannibalisme

L'idée d'une société assumant le fait que ses membres se nourrissent de corps humains constitue une source intarissable de répulsion au sein de la civilisation - en particulier quand l'absorption succède à un acte de violence, et traverse la frontière qui sépare la guerre de la chasse. Embarrassée à plus d'un titre par le thème du cannibalisme, l'anthropologie sociale l'a laissé en friche et continue à osciller entre des déterminations simplistes : cause alimentaire ou motif religieux.

Pour des sciences qui se proposent d'appréhender des réalités hétérogènes, telles que la sociologie, l'histoire et l'écologie, l'occasion s'offre alors d'un double défi à relever : se délivrer de convictions parasites maintenues par la civilisation qui les a engendrées, et combattre enfin de face l'aveuglement terrible et millénaire qui range toute anthropophagie dans le registre de la préhistoire et de la bestialité. En réalité, la dimension historique des sociétés dites « primitives » n'apparaît jamais aussi visiblement que dans les manifestations concrètes du cannibalisme.

La vaste entreprise d'anthropologie historique de l'auteur représente plus d'une vingtaine d'années de recherches de terrain. Il livre avec cet ouvrage le premier volet d'une série monumentale qui en comprendra deux autres, sur l'Asie-Océanie et sur le continent américain.

Biographie

Docteur en biologie et en ethnologie, Georges Guille-Escuret est chercheur au CNRS (Centre Norbert Elias, Marseille). Il utilise sa double formation pour préciser méthodologiquement les relations nécessaires entre écologie et sciences sociales sur des démarcations troubles : nature/culture, évolution/histoire... Il a publié plusieurs essais, dont Les sociétés et leurs natures (Armand Colin, 1989), Le décalage humain : le fait social dans l'évolution (Kimé, 1994) et L'anthropologie, à quoi bon ? (L'Harmattan, 1996).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Georges Guille-Escuret

L'écologie kidnappée

Les Sociétés et leurs natures

Le Décalage humain : le fait social dans l'évolution

Parenté, écologie et histoire : renouvellement des conjectures

Les mangeurs d'autres : civilisation et cannibalisme